L'abécédaire des séries annulées trop tôt (3/4)

lundi, 02 novembre 2020 09:44
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L'abécédaire des séries annulées trop tôt (3/4) - 5.0 out of 5 based on 2 votes

Dans la vie il y a les séries que l'on aimerait voir durer pour toujours et il y a les autres. Dès leur premier épisode ou au fil de la première saison, ces séries nous happent et nous entraînent inlassablement dans un univers fantastique, dramatique, horrifique ou autre. Leur point commun : nous rendre dépendant tout en espérant que l'issue de la première saison ne sera pas fatidique. Hélas, le verdict tombe et il est parfois implacable. La série n'aura pas de suite. Bienvenue dans ce troisième volet de l'abécédaire des séries annulées trop tôt. 

La version podcast de l'article est à découvrir sur Youtube, Deezer, Spotify, Anchor...

Avant d'aller plus loin, je te laisse les accès aux deux premiers articles :
- L'abécédaire des séries annulées trop tôt (1/4).
- L'abécédaire des séries annulées trop tôt (2/4).

Sans plus attendre, entrons dans le vif du sujet avec les 6 nouvelles lettres.

N comme New Amsterdam

New Amsterdam

Non, je ne parle pas de la série médicale diffusée depuis 2018 sur NBC.  Je parle d'une autre série nommée New Amsterdam dont tu n'as peut-être jamais entendu parler. Par contre, le nom de Nikolaj Coster Waldau t'es certainement familier.

Marie-Britney : "Mais carrément, c'est le BG de Game of Thrones. Putain, il est canon le keum. Son p'tit boule me rend folle, j'ai envie de lui bouffer..."

On se calme, je ne sais pas ce que tu veux lui bouffer, mais si tu continues c'est un crucifix de Marie-Constance que tu vas te bouffer. N'attire pas la bondieusarde par ici.

Effectivement, avant d'être Jamy Lannister dans Game of Thrones, Nikolaj Coster Waldau a joué dans d'autres séries. Pour ma part, c'est dans New Amsterdam que je l'ai découvert en 2008.

Alors New Amsterdam, c'est quoi ?

La série raconte l'histoire de John Amsterdam, un brillant inspecteur de la police de New York. Il cache cependant un terrible secret. John est immortel et durant ses 400 ans de vie, il en a vécu des choses le bougre.

Jusque-là, rien de bien folichon tu me diras. Des héros immortels on a déjà vu ça maintes et maintes fois. Pourtant, la force de la série réside dans sa manière d'aborder la question du temps qui passe et du deuil. En effet, John laisse derrière lui 63 enfants, 36 chiens... sans compter les innombrables pertes d'êtres chers. De quoi regretter de ne pas être simple mortel.

Pour ne pas paraphraser ma critique de New Amsterdam, et bien entendu si tu souhaites en savoir plus, je t'invite à consulter la fiche de la série. 

Comme tu peux t'en douter, le succès du show n'a malheureusement pas été au rendez-vous. New Amsterdam s'est arrêtée après seulement 8 petits épisodes. Une saison 2 aurait pourtant été la bienvenue. De là à poursuivre la série sur plus de saisons je ne pense pas, car on était sur une série dont le concept ce serait sûrement essoufflé rapidement.

  • Production : 2008-2008
  • Chaîne de production : FOX
  • Genre(s) : Policier, Science-fiction
  • Nombre de saisons : 1
  • Nombre d'épisodes : 8
  • Créateur : Allan Coeb, Christian Taylor
  • Acteurs principaux : Nikolaj Coster Waldau, Zuleikha Robinson, Alexie Gilmore, Stephen Henderson.

O comme October Road

October Road

October Road est le genre de série qui fait ressortir mon côté fleur bleue. Dans un monde aussi violent que le nôtre, il est parfois bon de se retrouver face à des fictions mignonnes dans lesquelles ça parle d'amour. Car l'amour est salvateur, rien n'et plus beau que l'amour. L'amour est plus fort que tout...

(Raclement de gorge) on se ressaisit et on y va pour la lettre O.

Donc, October Road est un drame romantique comme on peut en voir fleurir chaque année. Soyons clair, il ne s'agit pas de la série du siècle et comparée à une Gilmore Girls, je dirais même que c'est de la merde. Peut-on les comparer ? Je ne pense pas et il y aurait aucun intérêt. Et franchement, personne ne peut rivaliser face à une Lorelai et une Rory. Elles sont bonnes la mignonnerie (oui ce mot existe et il est moche) incarnée. Regarde moi ça ❤

gilmore girls

Et October Road dans tout ça, pourquoi est-elle dans cet abécédaire ? Et de quoi ça parle ?

La série suit le personnage de Nick, un jeune écrivain ayant quitté sa ville natale juste après ses études. 10 ans plus tard, devenu un célèbre écrivain new-yorkais, il décide de retourner chez lui pour trouver l'inspiration.  Et c'est finalement avec ses anciennes relations qu'il va renouer. Et pas avec n'importe qui car le petit coquinou il a fricoté avec Hannah, Hannah bordel !

Bryan et Laura dans October Road

Non mais regarde-le ce cétrin avec sa tête de niais et son col de chemise 10 fois trop grand... comment ça je suis jaloux, pas du tout... qui parle de mauvaise foi ???

Donc oui, il s'agit bien de Laura Prepon, aka Donna dans That 70's Show. Et pour pour t'avouer, c'est sa présence qui m'a poussé à suivre la série.  Et je ne regrette pas car October road a son petit charme (moins que Laura Prepon ?). Si je devais trouver deux bons points que l'on peut attribuer à la série, les voici :

Tout d'abord, October Road nous offre une très belle photographie aux sublimes couleurs automnales. L'été indien embaume la série avec ses couleurs chatoyantes et flamboyantes. Ces teintes donnent une atmosphère toute particulière à la série. Typiquement le genre de programme que l'on a envie de dévorer sous son plaid avec un bon chocolat chaud un dimanche après-midi de novembre.

Ensuite, l'histoire. La trame de la série fonctionne bien. On se prend vite au jeu et aux relations parfois complexes qui résident au sein de cette petite ville. On s'attache rapidement aux personnages  et on a envie de les suivre dans leur quotidien.

Et pour finir (oui je sais j'avais dis 2 bons points, mais j'écris ces lignes donc je fais ce que je veux !), le casting. Pas mal de têtes connues jalonnent les épisodes d'October Road :  Bryan Greenberg (How to make it in America), Laura Prepon (That 70's Show, Orange is the new black), Warren Christie (Happy Town, Chicago Fire, Alphas), Brad William Henke (Orange is the new black, Justified), Rebecca Field (Shameless, The client List), Geoff Stults (The Finder, Happy Town), Odette Annable (Supergirl, House, Banshee), Tom Berenger (Major Crimes)...

En résumé, October Road ne plaira pas à tout le monde et ne révolutionne en rien le genre. Par contre, si tu aimes t'emmitoufler dans ton plaid et regarder des histoires d'amour, cette série courte est faite pour toi.

  • Production : 2007-2008
  • Chaîne de production : ABC
  • Genre(s) : Drame romantique
  • Nombre de saisons : 2
  • Nombre d'épisodes : 19
  • Créateur : Allan Coeb, Christian Taylor
  • Acteurs principaux : Bryan Greenberg, Laura Prepon, Warren Christie, Brad William Henke, Rebecca Field, Geoff Stults, Odette Annable, Tom Berenger...

P comme Pushing Daisies

Pushing Daisies

La lettre P fut problématique. J'ai longuement hésité entre deux séries que j'affectionne particulièrement, à savoir Profit et Pushing Daisies.  La première a déjà fait l'objet de quelques articles sur ce site : une critique, une place dans l'abécédaire des séries cultes et 3 séries des années 90 à découvrir.

Cette fois, ce sera la série édulcorée de Bryan Fuller qui sera mise en avant.  Et pour ce faire, je ne vais pas réinventer la poudre sachant qu'une critique de Pushing Daisies existe déjà au sein de la Crypte. Mais comme je suis un petit malin, je ne vais pas dévoiler toutes mes cartes. Je vais simplement te mettre l'eau à la bouche pour que tu ailles lire les quelques lignes que j'avais écrites à l'époque sur Pushing Daisies.

Et pour mettre l'eau à la bouche, rien de mieux que de parler de cuisine avec la "Recette de la série télévisée enrobée de magie sur son lit de délicatesse et sa sauce de jovialité".  Pour les ingrédients :

  • 250 gr de Tim Burton.
  • 100 gr de Jean-Pierre Jeunet.
  • On saupoudre  de Terry Gilliam.
  • On ajoute quelques comédiennes et comédiens de qualité.
  • Une pincée de Bryan Fuller.

Tu mélanges le tout, tu enfournes et tu obtiens un bon gâteau de cannibale ma gueule ! 

Tu obtiens surtout une excellente série rafraichissante qui te met la patate et la joie de vivre. À regarder sans plus attendre surtout lors de périodes où la déprime te gagne.

Malgré toutes ses qualités, la série a joué de malchance. Pushing Daisies est tombée durant la grève des scénaristes d'Hollywood. Une grève qui a mis à mal de nombreuses séries et elle n'a pas été épargnée. Des ajustements ont été apportés durant la première saison, réduisant le nombre d'épisodes de celle-ci. Une seconde saison a toutefois vu le jour, mais les audiences n'ont pas suivies. Un petit gâchis car le champ des possibles était grand au coeur de cette série fantasmagorique.

  • Production : 2007-2009
  • Chaîne de production : ABC
  • Genre(s) : Drame
  • Nombre de saisons : 2
  • Nombre d'épisodes : 22
  • Créateur : Bryan Fuller
  • Acteurs principaux : Lee Pace, Anna Friel, Chi McBride, Kristin Chenoweth, Swoosie kurtz...

Q comme Quarry

Quarry

Quarry est une série passée inaperçue en 2016. Pourtant, elle avait tout pour devenir une grande série.

L'histoire se concentre sur Mac Conway, un militaire américain tout juste revenu de la guerre du Vietnam. Pour lui et son acolyte, Arthur, ce retour était synonyme de repos bien mérité et salvateur. Cela était sans compter sur la médiatisation d'un scandale qui a bouleversé un épisode de la guerre. En effet, un village de femmes et d'enfants aurait été sacrifié par l'armée américaine. Mac et Arthur sont au coeur de cette tourmente et leur retour au pays devient un véritable enfer. Impossible de trouver du travail, ils sont alors recrutés par un étrange personnage pour devenir des tueurs à gages. Malgré lui, Mac se retrouve coincé dans un engrenage inextricable.

Les 8 petits épisodes qui composent cette série trop courte nous plongent dans l'horreur dans laquelle ces 2 amis ont évolué durant la guerre. Mac est en pleine détresse et sa situation ne semble pas s'arranger au fil du temps.

La sympathie pour Mac s'installe au fil des épisodes car au bout du compte ce mec est un brave type. Il aime sa femme, il est un bricoleur hors pair, sa mine triste ne peut que nous donner envie de le consoler. D'autant plus que ce retour tant attendu au bercail se montre presque plus effrayant que ce qu'il a pu vivre au Vietnam. En effet, plus le temps passe et plus il découvre que son petit monde s'étiole : sa femme a poursuivi sa vie sans lui, son père ne veut plus le voir et il est considéré comme un criminel de guerre. De quoi devenir fou et désespéré.

Le désespoir se répand tout au long de la série. Les scènes où Mac est plongé dans la piscine ou dans la mer lorsqu'il est au front, livrent une sensation d'étouffement au spectateur. Une lourdeur et une froideur marquant implacablement une issue fatale pour Mac.

Alors oui, Quarry n'est pas une série devant laquelle tu vas te fendre la poire. En revanche, si tu aimes les séries feuilletonnantes à la The Shield, Les Soprano ou autres séries du genre, tu trouveras ton bonheur avec Quarry. D'autant plus si tu aimes les séries qui parlent de la guerre et qui se déroulent dans les années 70. Et oui mon ami, place aux pantalons pattes d'eph, chemises aux cols larges et du bon rock 70's dans les esgourdes. Voici la playlist de la série rien que pour toi :

 
  • Production : 2016-2016
  • Chaîne de production : Cinemax
  • Genre(s) : Drame, Guerre
  • Nombre de saisons : 1
  • Nombre d'épisodes : 8
  • Créateur : Michael D. Fuller, Graham Gordy
  • Acteurs principaux : Logan Marshall-Green, Jodi Balfour, Damon Herriman...

R comme Ringer

Ringer

Si comme moi tu es fan de Buffy contre les Vampires et que tu apprécies Sarah Michelle Gellar, tu as forcément entendu parler de cette série. Ringer n'est pas de grande qualité, mais elle marquait le retour de SMG dans une série télévisée presque 10 ans après l'arrêt de Buffy. Donc je peux te dire de suite que j'étais devant mon écran impatient de la découvrir dans son nouveau projet. 

Et quelle ne fut pas ma déception.

Comme exprimé un peu plus haut, la qualité n'est pas vraiment au rendez-vous. Ringer se veut être un thriller, mais nous place bien trop souvent face à un soap où l'histoire tourne plus autour des histoires de cul des personnages que de l'intrigue. Ok, mais ça parle de quoi dans tout ça Ringer ?

L'histoire est centré sur Bridget une jeune femme toxico qui se retrouve malgré elle témoin d'un meurtre. Elle décide de s'enfuir et se réfugie chez sa soeur jumelle Siobhan, avec qui elle n'a plus de contact depuis de très nombreuses années. Ces retrouvailles sont brèves car Siobhan se suicide. Bridget décide alors de prendre l'identité de sa soeur.

Sur le papier, pourquoi pas...

L'histoire peut être intéressante et d'ailleurs quand l'intrigue suit cette trame principale, la série a tout son intérêt. Et c'est bien sur ce point que je regrette l'arrêt de la série car il y a avait beaucoup de secrets non élucidés au terme de la série. Par contre, les rebondissements à foison sur des histoires de mensonge, de viol, de détournement d'argent, etc. gâchent le bon déroulement de la trame principale. À vouloir trop en faire, les scénaristes ont perdu les téléspectateurs.

J'ai toutefois souhaité intégré Ringer dans cet abécédaire car elle marquait le retour de Sarah Michelle Gellar et malgré ses nombreux défauts, une saison 2 plus axée sur l'intrigue principale aurait été la bienvenue.

  • Production : 2011-2012
  • Chaîne de production : The CW
  • Genre(s) : Drame
  • Nombre de saisons : 1
  • Nombre d'épisodes : 22
  • Créateur : Eric C. Charmelo, Nicole Snyder
  • Acteurs principaux : Sarah Michelle Gellar, Kristoffer Polaha, Ioan Gruffudd, Nestor Carbonell...

S comme Studio 60 on the Sunset Strip

Studio 60 on the sunset strip

Pour cette dernière lettre de ce troisième volet, j'avoue avoir longuement hésité. Plusieurs séries courtes me tendaient les bras dont :

  • Swingtown, un drama social nous plongeant dans les seventies avec pour trame de fond la libération sexuelle. Une série sympathique à suivre avec un très bon casting : Lana Parilla (Once upon a time), Molly Parker (Deadwood), Josh Hopkins (Cold Case) et Grant Show (Melrose Place) et Jack Davenport (Coupling). Même si la seule saison qui compose Swingtown peut se suffire, la série aurait mérité une saison 2 pour voir l'évolution des personnages au sein de chaque couple.
  • Sleeper Cell, une série mettant en scène un agent du FBI infiltré dans une cellule terroriste islamiste. Malgré le terrain glissant sur lequel s'engage la fiction, elle réussit à frapper juste et à se libérer d'un manichéisme bien trop souvent mis en avant. La série ayant eu 2 saisons, mon choix s'est finalement porté sur Studio 60 on the Sunset Strip.

Studio 60 on the Sunset Strip raconte l'histoire de Jordan McDeere, incarnée à l'écran par la ravissante Amanda Peet, qui se retrouve propulsée responsable des divertissements de la chaîne américaine NBS. Une de ses premières actions est de remanier l'une des émissions phares de la chaîne : Studio 60 on the Sunset Strip. La série suit alors le quotidien du personnel en charge de l'émission.

Tu l'auras compris, l'émission Studio 60 est l'équivalent de l'émission culte de NBC, le Saturday Night Live.

En France, Studio 60 on the Sunset Strip n'a pas connu un véritable succès. Il suffit de regarder la notation des spectateurs sur Allociné pour s'en rendre compte. La série obtient un piètre 2,2 sur 5. Alors qu'aux États-Unis, la note obtenue sur le site IMDB (International Movie Database) est de 8,2 sur 10. Ces chiffres démontrent une réelle différence culturelle. Et pour cause, Saturday Night Live existe depuis 1975 outre-Atlantique. Ce show est une véritable institution aux États-Unis. Studio 60 on the Sunset Strip prenant ses bases sur SNL, l'accueil sur le sol américain ne peut être que meilleur.

Pour ma part, je connais peu l'univers SNL si ce n'est à travers quelques films qui sont nés suite à des sketchs créés pour l'émission : Les Blues Brothers, Wayne's World ou encore MacGruber. Entre nous des bons films bien fendards. Et il y a bien sûr l'inoubliable sketch avec Jim Carrey :

Pourquoi ai-je regardé Studio 60 me diras-tu ?

Jean-Clément : "On s'en fout, ça a l'air à chier ta série. Moi je veux voir la suite de la Casa de Papel et je veux surtout voir le petit cul de Tokyo. Il me rappelle celui de ma sœur".

Ah l'endogamie, c'est une chose magnifique... chez les hamsters espèce de décérébré !

Aaron Sorkin, c'est grâce à lui que j'ai regardé Studio 60. Il en est le créateur. Et en 2006, quand il a créé la série, je venais tout juste de dire adieu à un autre de ses bébés, une grande série politique, que dis-je, une grande série tout court : À la Maison Blanche. Avec cette dernière, Sorkin a su démontrer son talent de scénariste. Le mec sait raconter une histoire et donner vie aux personnages qu'il a créé. Il a su le faire pendant 7 saisons avec The West Wing (titre anglais de À la Maison Blanche), il ne pouvait pas en être autrement pour la suite de sa carrière.

Et ça n'a pas loupé. Sorkin nous a livré une nouvelle fois une grande série avec des personnages hauts en couleur et une écriture toujours très fine, juste et parfois un peu complexe. Et c'est très probablement la faiblesse de la série, mais j'y reviendrai un peu plus bas.

Le casting de Studio 60 on the Sunset Strip n'est pas en reste. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Bradley Whitford, un ancien de The West Wing. Depuis son rôle de Josh Lyman dans cette dernière, je suis le comédien dans chacune de ses apparitions. Toutes les séries auxquelles il participe ne sont pas parfaites, mais le comédien joue toujours à la perfection que ce soit la comédie ou le drame.  Quelques séries dans lesquelles tu auras pu le voir : The Good Guys, The Mentalist, Trophy Wife, The Handmaid's Tale ou encore Perfect Harmony.

Outre Whitford, voici d'autres noms qui égrainent le staff de Studio 60 : Matthew Perry (Friends), Amanda Peet (The Good Wife, Jack & Jill), Stevn Weber (Desperate Housewives, 13 Reasons Why), Sarah Paulson (Ratched, American Horror Story), Nate Corddry (Mom, Mindhunter, Perry Mason), Lucy Davis (The Office, Les Nouvelles Aventures de Sabrina), etc. Une belle liste tout de même ! Mention spéciale au duo Whitford/Perry qui fonctionne bien.

Sorkin et le casting m'ont permis de me jeter corps et âme sur la série. Et je ne le regrette vraiment pas. Il y a pourtant un point noir dans tout ça. La série peut paraître complexe à un non initié. En effet, à l'instar de ce qu'il a fait avec The West Wing, Sorkin nous invite dans les coulisses, non pas du monde politique cette fois, mais du monde des médias et plus précisément des émissions de divertissement. Finalement, le terme "complexe" n'est peut-être pas adapté car en soi la série et ce qui se joue devant nos yeux se comprend sans problème. Ce qui peut rebuter est le simple fait d'entrer un peu trop dans les détails. Sorkin s'attache au réel et c'est bel et bien ce qui fait la force de son écriture. il est un véritable orfèvre, donc si comme Jean-Clément tu veux du scénario écrit sur un bout de set de table Hippopotamus je te renvoie à l'abécédaire des séries de merde.

Pour en terminer sur Studio 60 on the Sunset Strip, je regrette que NBC n'est pas daignée offrir une saison 2 à la série. Il faut dire que la même année, la chaîne lançait 30 Rock, une série comique présentant également les coulisses d'une émission télé. Un choix a dû s'opérer en fin d'année et les coûts de production n'ont pas joué en la faveur de Studio 60.

Bon, je pense qu'on va s'arrêter là pour aujourd'hui, je te donne rendez-vous pour le dernier volet de cet abécédaire prochainement. D'ici là des bisous et méfie-toi des Jean-Clément qui rôdent vers chez toi.


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