Douglas is cancelled
2024-2024
C’est l’histoire de Douglas Bellowes, une star du journal télévisé “Live at Six”, qui se croyait intouchable, jusqu’à ce qu’une blague sexiste, lâchée lors d’un mariage, fuite sur les réseaux sociaux. Le scandale prend une ampleur inattendue et Douglas se retrouve dans la tempête de la "cancel culture". Est-il victime d’un système impitoyable ou juste rattrapé par ses propres conneries ? À toi de juger...
Informations sur Douglas is cancelled
- Nom original de la série: Douglas is cancelled
- Créateur: Steven Moffat
- Dates: 2024-2024
- Genre: Drame
- Pays de production: Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale: ITV1
- Chaîne(s) de diffusion française: Arte
- Nombre de saison(s): 1
- Nombre d'épisodes: 4
- Durée: 40 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi:
"Lessons in Chemistry", "I may destroy you", "The Handmaid's Tale", "Orange is the new black"...
-
La critique chrono:
Un sujet brûlant, un casting en or, un format qui claque, pour un résultat à la hauteur de mes espérances...Le sexisme n’est pas franchement un thème qu’on croise tous les jours dans le monde des fictions. Et encore moins quand le thème s’avère être le sujet principal. "Douglas is cancelled" est, à ma connaissance, l’une des rares. En seulement 4 épisodes, elle ouvre le débat sur le sujet sans prendre les spectateurs pour des abrutis. Sans donner de leçon, elle pointe simplement du doigt là où ça fait mal avec assez de finesse...
4 épisodes d’environ 40-45 minutes, c’est pile ce qu’il faut pour présenter les personnages, installer le décor, balancer la bombe, et laisser retomber la poussière. Pas de gras, pas de digressions inutiles et surtout pas de "on se retrouve en saison 2 pour des réponses ou pour une suite dont tu n’as pas besoin, mais nous on aime le pognon". Non, ici on traite le sujet et on referme la porte. Un petit plaisir british comme eux seuls savent faire.
Ce casting, c’est du 5 étoiles : Hugh Bonneville ("Downton Abbey", "Galavant", "Bonekickers"), Karen Gillan ("Doctor Who", "Selfie"), Alex Kingston ("Urgences", "Doctor Who", "Private Practice", "Flashforward"), Ben Miles ("The Crown", "Andor", "Les arnaqueurs VIP"), Nick Mohammed ("Ted Lasso"), Simon Russell Beale ("House of the Dragon", "Penny Dreadful", "MI-5")...
Des pointures qui s’éclatent dans leurs rôles respectifs.Malgré toutes ses qualités, il est dommage de constater que la série, pourtant audacieuse de par son sujet, se repose parfois sur des stéréotypes un peu faciles : le boomer dépassé par les événements et le Web, la jeune activiste caricaturale, les réseaux sociaux réduits à une meute de hyènes (pas faux pour le coup...). J’aurais aimé un peu plus de subtilité, histoire de sortir des rails. Mais en 4 épisodes c’est peut-être juste...
Media

Chewy
Mes 5 séries incontournables :
Six feet under, Breaking Bad, Buffy contre les vampires, The Office, Les Soprano.