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Lors d’une soirée, Ben Coulter fait la rencontre de Melanie. Ils passent du bon temps ensemble dans les rues de Manchester puis chez la jeune fille. Plus tard, dans la nuit, Ben se réveille et découvre le corps sans vie de Melanie qui a été poignardée. Arrêté par la police, il est accusé du meurtre de la jeune femme. Ben se retrouve alors endigué dans un système judiciaire bien compliqué qui l’envoie en prison où il va devoir apprendre à survivre avec les autres détenus...

Informations sur

  • Nom original de la série Criminal justice
  • Créateur Peter Moffat
  • Dates 2008-2009
  • Genre Drame Judiciaire
  • Pays de production Royaume Uni
  • Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
  • Chaîne(s) de diffusion française Canal +
  • Nombre de saison(s) 2
  • Nombre d'épisodes 10
  • Durée 58 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    The night of, Silk, The whole truth, Close to home...

  • Critique

     

    Pour l'été 2008, la BBC a souhaité refroidir un peu ses téléspectateurs en leur offrant une mini-série de 5 épisodes sur la vie de Ben Coulter, un jeune garçon inoffensif qui va découvrir malgré lui les méandres du système judiciaire britannique. Et il est vrai que cette série a pour don de refroidir quiconque la regarde. L’atmosphère qu’elle dégage, les acteurs, les musiques et autres ambiances sonores, tout est là pour nous acculer dans nos propres craintes et faire ressortir chez nous nos plus profonds sentiments.

    C’est donc avec la surprise la plus totale que je me suis laissé embarquer dans le monde devenu glauque de Ben. Avec lui, j’ai souffert, j’ai eu peur, j’ai espéré et surtout j’étais là pour le soutenir. Vous me direz que c’est certainement ridicule, mais une fois plongé dans la série on ne peut que se mettre à la place de Ben et le soutenir pour espérer une issue heureuse à ce drame.

    Il faut néanmoins rendre à César ce qui est à César et saluer le travail d’interprète de Ben Whishaw (certains auront pu l’apprécier au cinéma notamment dans Le Parfum : histoire d'un meurtrier) qui est impeccable. Le comédien est bluffant, il fait pénétrer le téléspectateur rapidement dans la tête torturée de Ben Coulter et sans aucune fausse note. Son interprétation est à la fois touchante et sincère. Il communique parfaitement la douleur du jeune Coulter amenant le public à ressentir les mêmes émotions. Les autres comédiens et comédiennes présents dans la série font également du bon travail mais on retiendra principalement celui de Ben Whishaw que j’espère revoir très prochainement dans un autre projet que ce soit télévisuel ou cinématographique.

    Criminal justice est donc une mini-série que je conseille vivement aux personnes accrocs aux fictions dramatiques. Elle plaira certainement à ceux qui ont apprécié l’univers carcéral dur et infâme d'Oz, sans pour autant rivaliser entièrement avec cette dernière. Criminal justice évolue dans son propre univers et a su en 5 épisodes imposer une atmosphère impeccable que beaucoup de séries ont encore des difficultés à faire au bout de plusieurs saisons.

    Mise à jour : la série a finalement eu une saison 2 avec d'autres personnages et une adaptation sur la chaîne américaine HBO : The Night Of.

Publié dans Antre de la Crypte

Oz

A l’intérieur d’Oswald, centre pénitentiaire de haute sécurité, a été aménagé un quartier expérimental nommé Emerald city. Dans cette prison de verre, les détenus dorment dans des cellules où les vitres ont remplacé les barreaux et Tim McManus, directeur du bloc, tente de concilier discipline et éducation. Parmi les prisonniers, aussi bien incarcérés pour braquage, meurtre, trafic de drogues, que ce soit pour deux ans ou à perpétuité, on distingue différents clans : gangsta, ritals, latinos, irlandais, nazis, bikers, musulmans. Une cohabitation difficile. Ils se frottent les uns aux autres, se battent, s’entretuent, s’éliminent par les coups les plus bas. Chaque clan a son leader charismatique, leader à l’autorité tôt ou tard contestée. A Oz, on a plus d’ennemis que d’amis, les matons ne font pas dans la dentelle et aucun magicien ne vous permettra de claquer des chaussures pour rentrer dans votre foyer...

Informations sur

  • Nom original de la série Oz
  • Créateur Tom Fontana
  • Dates 1997-2003
  • Genre Drame
  • Pays de production États Unis
  • Chaîne(s) de diffusion originale HBO
  • Chaîne(s) de diffusion française M6,  Série Club
  • Nombre de saison(s) 6
  • Nombre d'épisodes 56
  • Durée 55 minutes
  • Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi

    Escape at Dannemora, Orange is the new black, Criminal Justice, Prison Break...

  • Critique

     

    Prison Break semble bien fade et d’une platitude extrême une fois qu’on a vu Oz. Dans la série pénitentiaire, on fera difficilement mieux que celle-ci. Même si elle est déjà culte, il restera difficile de se la procurer ou de la voir en entier à la télé. Et elle n’est pas prête de passer en prime-time...

    Oz abrite que des pourris, qu’ils dirigent les murs, y fassent régner l’ordre ou en soient prisonniers. Aucun homme n’est totalement bon (les femmes échappent un peu à la règle mais elles sont pratiquement absentes de la série), les bourreaux deviennent victimes et inversement. On assiste à des retournements de situation surprenants, portés par des acteurs tous excellents (ils sont nombreux et on a su les apprécier dans d’autres séries, dont plusieurs dans Lost).

    Tom Fontana, producteur et scénariste, ose tout et nous désarçonne constamment, jusque dans l’extrême violence (la série est interdite aux moins de 16 ans) qui choquera certains spectateurs et dissuadera les plus sensibles. L’enfer doit être un peu de ce goût-là... Et s’il est vraiment pavé de bonnes intentions alors ce ne sont que celles de McManus qui croient dur comme fer en son unité expérimentale comme moyen de rédemption... Même si les agressions, les humiliations, la haine, la soif de pouvoir s’accumulent d’épisodes en épisodes, on s’attache à ces personnages charismatiques. Le communautarisme peut parfois sembler caricatural et la religion trop prégnante mais tout est, de toute manière, exacerbé dans la série. Et l’exagération ne lui nuit pas. Elle l’étoffe au contraire. Dans ce huis-clos – les personnages ne sortent jamais – on étouffe tellement que tout ne peut être qu’amplifié.

    Le tout est toujours bien réalisé, avec notamment une très bonne gestion du rythme qui fait qu’on ne trouve jamais le temps long et que chaque scène a sa place dans tout un ensemble. L’idée du narrateur enfermé dans un cube de verre (le détenu Augustus Hill interprété par Harold Perrineau) qui s’adresse à nous à chaque début d’épisode et nous immerge ainsi dans le quotidien carcéral en nous présentant, avec cynisme et ironie, les chefs d’accusation et les peines d’un ou plusieurs détenus (les différences de peine pour le même crime varient d’un détenu à l’autre, bien souvent selon la couleur de sa peau), est novatrice et particulièrement prégnante. Même si la première saison reste la meilleure (le suspens sur lequel nous laisse le dernier épisode est insoutenable, l’émeute de Prison Break à côté de ça, c’est du pipi de chat !), toutes les autres se renouvellent avec talent. On restera même sur notre faim à l’épisode 56...

    À lire : Ces 10 acteurs ont joué dans Oz, tu les remets ? | Pourquoi tu ferais mieux de regarder ces séries plutôt que Prison Break ?

  • Bande originale
Publié dans Antre de la Crypte

Un coup monté conduit Lincoln Burrows, un petit brigand, en prison. Michael Scofield, son frère, un génie est le seul à pouvoir lui venir en aide. Convaincu de l'innocence de son frèr, il décide de faire tout son possible pour le faire sortir de prison et rendre ainsi la liberté à Lincoln. Il est alors loin de se douter qu'une véritable conspiration se joue sous ses yeux... Revival de Prison Break en 2017.

Informations sur

Publié dans Antre de la Crypte
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