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A la suite d’une prise d’otages qui a mal tourné dans un lycée de Buenos Aires quatre étudiants ont trouvé la mort dans un incendie accidentel. Cinq ans plus tard, on retrouve le corps carbonisé du professeur à l’origine de cette prise d’otages. A côté du corps se trouvent deux pierres tombales où sont inscrits deux noms, celui de Renzo Márquez et de Laura Santini. Le premier était intervenu lors de la prise d’otages qui avait mal tournée et était en partie responsable du drame qui avait suivi.
Laura, quant à elle, est une psychologue dont un des patients se trouvait être un des étudiants. L’implication de ces deux personnes dans ce dramatique accident va les réunir 5 ans plus tard dans une affaire où des morts suspectes vont s’avérer être toutes liées à un seul et même point...
Informations sur
- Nom original de la série Epitafios
- Créateur Marcelo Slavich Walter Slavich
- Dates 2004-2004
- Genre Drame Policier Horreur
- Pays de production Argentine
- Chaîne(s) de diffusion originale HBO
- Chaîne(s) de diffusion française Jimmy, Canal+, Paris Première
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 26
- Durée 45 minutes
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Critique
La qualité de réalisation et la qualité du scénario d'Epitafios sont tout à fait impressionnantes. Il faut dire que pour ce dernier ce n’était pas franchement évident étant donné que le visage du serial killer est dévoilé dès le quatrième épisode. Mais cela n’empêche pas la série d’avancer et au contraire, la seconde moitié de la saison est beaucoup plus alléchante que la première.
Tout ce qui fait le succès d'une bonne série policière y est présent :
- - des cliffanghers à chaque fin d’épisodes pour tenir le spectateur en haleine ;
- - des rebondissements à tout bout de champ tout au long des épisodes ;
- - des meurtres (ils n’y sont pas allés à la légère, le sang coule, les têtes tombent et la panique gagne même les plus intrépides des personnages) ;
- - une musique stressante et oppressante s’installe dès que le Mal entre en jeu ;
- - des lieux lugubres propices au bon déroulement des méfaits du tueur...
Les scènes de meurtre sont un point essentiel de la série. C’est à ce moment précis que l’on découvre réellement le sadisme et toute la noirceur et la haine qui émane du serial killer. Il faut dire que les idées de tortures sont ingénieuses et d’une intense brutalité.
Tous ces éléments te présentent une série que l’on pourrait qualifier de chef d’œuvre, cependant il y a quelques points qui apparaissent comme agaçants. En effet, de nombreux clichés et imperfections hantent Epitafios.
La question que je me suis posé dès que le tueur est apparu à l’écran est la suivante : pourquoi faut-il qu’un serial killer soit toujours présenté comme quelqu’un de foncièrement atypique tout en étant montré de la même façon dans toutes les fictions ? Oui, tu l’auras compris le tueur est quelqu’un de maniaque, de sadique et qui aime qu’on l’admire. Certes ça paraît logique, ce n’est pas un serial killer pour rien, il est psychologiquement dérangé. Mais ce n’est pas là que se pose ma contrariété. Encore une fois, le serial killer aime se promener torse nu dans son appartement (le culte du corps), il aime la musique classique qu’il écoute le volume au maximum et son seul lien avec la réalité se trouve être son rat. Sans oublier l’élément incontournable : on ne l’attrape jamais, il passe toujours à 2 centimètres des héros mais ceux-ci ne le voient même pas. Ce dernier élément devient assez énervant quand il y a 13 épisodes d’une heure chacun, mais il faut bien faire durer le suspens.
Epitafios n’est pas une série qui restera à jamais dans les mémoires mais elle vaut le détour car je pense qu’elle peut chambouler la donne pour ce qui est des séries policières / thriller.
En Irak, la guerre bat son plein. Evan Wright, un journaliste pour le magazine Rolling Stone, suit les missions du Premier Bataillon de Reconnaissance des Marines durant 40 jours. Il vit avec eux les joies, les peines, les moments difficiles, les galères et les pertes amies et ennemies. Le conflit irakien vu de l’intérieur ne vous laissera pas insensible.
Informations sur
- Nom original de la série Generation kill
- Créateur David Simon Ed Burns
- Dates 2008-2008
- Genre Drame Guerre
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale HBO
- Chaîne(s) de diffusion française OCS Max, AB1, NT1
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 7
- Durée 60 minutes
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Critique
Il est difficile de juger le travail que des réalisateurs et des scénaristes font lorsqu’il s’agit du thème délicat qu’est celui de la guerre. Il serait également trop complaisant d’aduler le travail de ceux-ci car ils ont traité d’un drame qui touche notre monde. Ce postulat dichotomique s’appuie parfaitement sur ce que j’ai pu ressentir en regardant l’intégralité de Generation kill.
En effet, j’ai à la fois aimé la série pour traiter remarquablement d’un sujet aussi délicat que ce conflit irakien version 2003 et à l’inverse j’ai détesté la série pour sa facilité à entrer dans le scabreux et le politiquement incorrect.
Le ton grossier à la limite du primitif ne m’a pas choqué mais il m’a plutôt déçu. Les premiers épisodes se focalisent sur ces personnages hauts en couleur en en faisant des personnages exécrables. Certes ils sont loin de leur famille et de leurs amis, et ils évoluent dans un monde chaotique où la mort les attend à chaque virage entreprit par leur humvee. Pour autant, je trouve qu’il aurait été préférable d’éviter de tomber dans cette facilité qui pour le coup sert habilement HBO en offrant à la fois sexe et violence.
Ce constat n’est heureusement pas ce qu’il faut retenir en sortant du visionnage des 7 épisodes de la série. Il y a bel et bien un discours derrière tout ça et c’est au fil des épisodes que l’on découvre le véritable intérêt du show. À force de passer du temps avec ces militaires, on finit évidemment par s’attacher à eux et à déceler que ces petits cons du début sont des êtres humains qui sont dotés d’une intelligence parfois pas si éphémère que cela. Bien entendu on a les bonnes caricatures avec les demeurés du fin fond du Texas qui ne comprennent rien à la vie.
En plaçant cela dans un contexte feuilletonesque, il est difficile de ne pas rire. Pourtant le rire se transforme très vite en consternation lorsque ces mêmes gros bourrins se mettent à faire du chiffre, tuer un maximum de personnes que ce soit des militaires, des civils ou des animaux. La tragédie du conflit de guerre est bel et bien présente et elle nous frappe de plein fouet à plusieurs reprises. Je tire mon chapeau à la scène finale où tous les membres du Bataillon se retrouvent autour d’une vidéo retraçant ce qu’ils ont vécu lors de leur périple. A la fois touchant et révélateur de ce drame qui frappe l’Irak depuis bien trop longtemps. Les acteurs ont également leur part belle à cette fin toute en émotion.
Au final, Generation kill est une bonne série qui a su au fil des épisodes me convaincre, me toucher et me plaire. Je la conseille vivement aux fans de fictions en rapport avec le thème de la guerre et notamment à ceux qui ont pu apprécier le génialissime Full metal jacket de Stanley Kubrick. Une touche de sincérité que j’ai pu retrouver dans ces deux fictions même si pour Generation kill j’ai eu plus de difficultés à rentrer dedans.
A noter que la mini-série a été adaptée pour HBO par David Simon et Ed Burns (Sur écoute), deux noms qui suffiront à certains pour se lancer les yeux fermés dans Generation kill.
- Bande originale
Ghost Squad était une unité secrète chargée d’enquêter sur la corruption policière. Elle a été officiellement dissoute en 1998. Mais des rumeurs de son existence persistent...
Amy Harris, jeune détective de la police anglaise, se retrouve impliquée dans une sale affaire qui mêle des officiers de police. Elle enquête sur cette affaire ce qui l’a conduit par la suite à intégrer l’unité Ghost Squad.
Informations sur
- Nom original de la série The Ghost Squad
- Créateur Tom Grieves
- Dates 2005-2005
- Genre Drame Policier
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale Channel 4
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 8
- Durée 45 minutes
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Critique
La liste des séries policières est longue et il semble difficile d’en faire le tour. Parmi les copshows qui fleurissent à foison, outre-Atlantique notamment, il est possible de découvrir de temps en temps des petites perles qui méritent vraiment de s’arrêter dessus et de prendre le temps de les regarder. Tel est le cas avec Ghost Squad qui ne dure malheureusement que 8 petits, trop petits, épisodes !
La série est un vrai bijou proposant aux téléspectateurs de découvrir une face cachée des forces de l’ordre. Certes, il n’y a rien de novateur à suivre les aventures de ripoux. Néanmoins, Ghost Squad ne s’arrête pas seulement à nous présenter des flics qui abusent du système, elle s’attache, par le biais de son personnage principale, Amy, à nous dévoiler un peu plus les abus et surtout comment une cellule secrète est capable d’infiltrer les brigades de police pour faire tomber les policiers criminels. La mise en scène et le déroulement du scénario est la plupart du temps bien amené, ce qui a pour finalité de déstabiliser le téléspectateur qui ne sait plus sur quel pied danser. Ce policier est-il foncièrement mauvais ? Y a-t-il une once de bon jugement dans ce qu’il a fait ? La Ghost Squad ne va-t-elle pas trop loin ? Des questions qui nous taraudent à chaque épisode et qui permettent fondamentalement d’adhérer à la série.
L’autre aspect positif est le personnage d’Amy. Ce brin de jeune femme est des plus charmants, et au fil des épisodes il est difficile de ne pas s’inquiéter des situations délicates dans lesquelles elle évolue. Elaine Cassidy (Harper’s Island), l’interprète d’Amy, nous livre un très bon jeu d’acteur, au même titre que Jonas Armstrong (Robin des bois), Pete dans la série, même si celui-ci se fait plus rare.
Une séries policière très agréable à suivre et qui aurait mérité une saison 2 pour approfondir le métier difficile dans lequel est plongée Amy et également pour développer les relations entre les personnages principaux. Une adaptation américaine aurait dû voir le jour en 2006 sur la Fox. De son côté, France 2 devrait proposer une adaptation française prochainement, en espérant qu’elle s’inspirera amplement de sa consœur d’outre-Manche.
Saddam Hussein est un chef d’état connu de tous qui a fait les grands titres des journaux du monde entier. Qui est véritablement cet homme ? "House of Saddam" s’attache, en 4 épisodes d’une heure, à retracer la vie de Saddam Hussein de 1979 à 2006, pour nous présenter à la fois l’homme politique, le dictateur et le chef de famille.
Informations sur
- Nom original de la série House of Saddam
- Créateur Alex Holmes Stephen Butchard Sally El Hosaini
- Dates 2008-2008
- Genre Drame Guerre Historique Biopic
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale BBC
- Chaîne(s) de diffusion française Orange Cinémax, NRJ12
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 4
- Durée 52 minutes
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Critique
Autant je disais pour Generation kill qu’il était très difficile et délicat d’appréhender une série abordant le thème de la guerre, autant pour House of Saddam la tâche s’avère bien plus compliquée. Il suffit de surfer sur la Toile pour se rendre compte que cette série amène obligatoirement un débat autour du personnage qu’est Saddam Hussein et de tout ce qui peut accompagner cette figure devenue emblématique. C’est compréhensible et tout à fait légitime, mais dans un souci d’impartialité et également parce que je ne suis ni historien ni spécialiste géopolitique, je vais m’abstenir de porter un quelconque jugement sur l’histoire présentée. Étant sur un site spécialisé dans les séries, je vais m’attacher simplement à vous donner mon humble avis sur ce qui m’a été donné de voir.
Précisons que la série a été écrite par Alex Holmes et Stephen Butchard. Les deux auteurs ont fait des recherches pendant près de deux ans, et ont mené des entretiens avec des membres du régime de Saddam. Le but était pour les deux hommes de réaliser une mini-série réelle et non basée sur de simples faits. Holmes précise même dans une interview qu’au fil de ses recherches sur Saddam, il a découvert que la vie de celui-ci avait autant de qualités qu’une histoire shakespearienne ou qu’un film de gangster : un fils rebelle, une femme glamour, un gendre renégat, etc. bref de quoi alimenter un scénario ancré sur la vie de Saddam Hussein vue de l’intérieur.
Donc pas d’appréhension à avoir quand on se lance dans la série. Sans être expert de la situation irakienne et de l’histoire de ce pays, vous pouvez vous jeter sur cette série qui est, du début à la fin, très intéressante à suivre. Les comédiens et comédiennes jouent à la perfection. Il convient tout de même de saluer particulièrement Yigal Naor, l’interprète de Saddam Hussein, qui est éblouissant. Il nous fait pénétrer dans la folie de son personnage et l’immersion dans le monde impitoyable de cet homme ne laisse pas insensible.
Yigal Naor dans House of Saddam
House of Saddam est donc une série que je conseille vivement aux personnes qui sont curieux d’en apprendre plus sur l’homme qu’est Saddam Hussein. Ce n’est en rien une curiosité mal placée mais plutôt le côté passionnant de la chose, c’est-à-dire en apprendre plus sur un homme qui a fait l’Histoire, que ce soit en bien ou en mal. Qui est-il ? Pourquoi a-t-il agi de la sorte ? Des questionnements intéressants si on veut comprendre l’histoire de ce dictateur.
Huff nous conte l’histoire de la famille Huffstodt. Tout semble être serein au sein de cette famille. Craig Huffstodt, appelé Huff par tout le monde, est psychiatre, et sa vie bascule le jour où un de ses jeunes patients, se suicide dans son cabinet. Cet événement tragique plonge Huff dans une grande remise en question et semble affecter tout le reste de la famille. Cette dernière, composée de Beth, la splendide épouse, Byrd, l’enfant prodige qui n’a pas la langue dans sa poche, Izzy la mère de Huff au passé douloureux et Teddy le frère schizophrène. A ceci, rajoutons Russel, l’ami déjanté. "Huff" nous plonge dans l’intimité d’une vie de famille...
Informations sur
- Nom original de la série Huff
- Créateur Bob Lowry
- Dates 2004-2006
- Genre Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale Showtime
- Chaîne(s) de diffusion française Fox Life
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 26
- Durée 45 minutes
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Dead like me, Six Feet under, In treatment, Enlightened, Nurse Jackie, United States of Tara...
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La critique chrono
Huff fait partie de ce genre de série qui touche profondément le téléspectateur. Menée de main de maître par des acteurs hors pair, on y retrouve entre autres, dans le rôle principal, Hank Azaria, bien connu pour ses voix de Apu et Moe dans la série Les Simpsons ainsi que pour ses nombreuses apparitions au cinéma et dans d’autres séries télévisées.
Les personnages sont très attachants et le scénario nous permet de nous immiscer très rapidement au cœur de la famille. Huff est une série dramatique qui ne laisse pas insensible par les thèmes qu’elle aborde. Il n’y a pas de tabou et la série frappe là où ça fait mal. Elle se veut ambitieuse sans être pour autant tape à l’œil.
L’humour est également représenté et incarné principalement par l’avocat et l’ami Russel. Il est possible de parler d’un humour ambivalent, humour qui certes fait rire à de nombreuses reprises par le biais d’un comique de situation, mais un humour noir et dérangeant est bel et bien présent.
Huff n’est pas uniquement une série à regarder, elle fait partie de ces séries qui donnent à réfléchir.
Après plusieurs années d’absence, Jake Green est de retour dans sa ville natale, Jericho. C’est l’occasion pour lui de retrouver ses amis, sa famille et de régler les problèmes qu’il avait laissé en partant. Son séjour ne sera pas de tout repos et bien plus long que prévu... Une catastrophe nucléaire frappe le pays plongeant les habitants de Jericho dans le chaos. Les citoyens s’interrogent : simple accident ou attentat ? Quelle est la cause de ce drame sans précédent ? La ville est coupée du monde. Il convient maintenant de survivre en affrontant la réalité et en combattant ses peurs...
Informations sur
- Nom original de la série Jericho
- Créateur Stephen Chbosky Jon Turteltaub
- Dates 2006-2008
- Genre Science Fiction Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale CBS
- Chaîne(s) de diffusion française M6
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 29
- Durée 42 minutes
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Critique
Dès que j’ai entendu parler de Jericho, je me suis dis qu’on allait avoir droit à un très bon drama d’action. Le synopsis de départ est alléchant et promet de voir de bonnes choses dans ce huis clos (3 séries à huis clos à éviter) terrifiant où les hommes sont confrontés à ce qui de nos jours est perçue comme l’Armageddon des temps modernes : la catastrophe nucléaire.
La série qui frappait fort avec un scénario audacieux s’est pourtant vite essoufflée au fil des épisodes. Alors certes il y a des choses intéressantes que la série a bien retranscrites, comme le fait de survivre en communauté, les guérillas internes, les besoins primaires qui refont surface, la soif de pouvoir, la peur de l’autre, etc. tant d’éléments qui font de nous des êtres humains et parfois même des primitifs. Ce côté sombre présent dans chaque être a été parfaitement montré par le show. Ainsi, voir des personnages disparaître au fil des épisodes n’était en rien surprenant et plutôt bienvenu. Ce point a sauvé un des aspects ennuyeux du drama.
En effet, Jericho a un côté patriotique exacerbé qui gâche réellement le schéma narratif. Nous savons pertinemment que le patriotisme est monnaie courante chez les américains mais avoir dans chaque épisode 5 à 10 minutes de moments où les personnages font des discours niaiseux sur la patrie devient vite rébarbatif. Lorsque le tout est agrémenté de passages sur des personnages inintéressants, tel que Stanley l’agriculteur qui n’a plus de sous pour mettre de l’essence dans son tracteur ou plus d’eau pour arroser ses plants de tomates, ou tel que Dale, le jeune boutonneux qui devient rebelle et se met à pourrir la vie des gens avec son magasin, ou encore telle que la maman des frères Green qui aime faire des câlins à tout le monde, on peut dire que la série a perdu toute crédibilité. Ce sont ces accotés qui rendent au final la série insipide et c’est bien regrettable car comme je l’ai précisé plus haut, il y a de bonnes choses qui habitent Jericho.
La série devait s’achever à la fin de la première saison faute d’audience. Et pourtant le septième jour destructeur de Jericho ne s’est pas produit. Le 7 juin 2007, la Directrice des programmes de CBS, Nina Tassler, a annoncé que les producteurs de Jericho ont cédé à la pression des fans. Ces derniers ont envoyé par milliers des noix au siège de la chaîne, ce qui avait permis de sauver la série. CBS a alors commandé 7 épisodes qui ont été diffusés début 2008. Cette seconde saison aurait pu avoir une suite si l’audience avait été au rendez-vous. En effet, deux fins alternatives étaient écrites. Mais malheureusement les murs de Jericho ont cédé, offrant néanmoins une fin convenable aux fans et une seconde saison bien plus intéressante à ceux qui suivaient la série par curiosité. Le patriotisme exacerbé est toujours présent ne vous méprenez pas, toutefois la série arrive à se renouveler en étant plus vive et en allant à l’essentiel. Sept épisodes pour conclure cette aventure suffisent et heureusement qu’il n’y a pas de suite car au final je reste sur un avis mitigé et non totalement négatif.
Pour conclure, merci aux scénaristes de ne pas être tombé dans la facilité d’une attaque commise par les grands méchants des États-Unis : la Corée ou l’Iran... même si au final l’histoire de complot est vue et revue, c’est préférable et tellement plus appréciable de voir un pays aussi puissant s’autodétruire (rire sadique !).
Vince McKee est un simple chauffeur de taxi. Sa vie est chamboulée le jour où il décide de devenir le chauffeur pour un gang de criminels...
Informations sur
- Nom original de la série The Driver
- Créateur Danny Brocklehurst Jim Poyser
- Dates 2014-2014
- Genre Drame Mini série
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 3
- Durée 60 minutes
"Je me suis réveillé sur une île au large des côtes de Seattle. Je ne savais pas comment j'avais atterri là, ni qui j'étais. Mais je savais apparemment tout sur tout le reste. Il y avait des choses me concernant que je ne comprenais pas : cette cicatrice, de ne voir qu'en noir et blanc, une claustrophobie extrême... Et bien que mes dons apportent des réponses aux autres, je cherche toujours les réponses à mes questions. Comme toutes les personnes dont on ignore l'identité, je m'appelle John Doe."
Informations sur
- Nom original de la série John Doe
- Créateur Brandon Camp Mike Thompson
- Dates 2002-2003
- Genre Science fiction Drame Policier Mystère
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale Fox
- Chaîne(s) de diffusion française M6, W9, TF6, Série Club
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 21
- Durée 42 minutes
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Critique
John Doe fait partie de ces séries télévisées qui n’ont pas eu la chance de perdurer sur nos écrans de télévision. En effet, après une vingtaine d’épisodes, la série a été annulée et ce, par manque de popularité. Pourquoi ? Les téléspectateurs n’ont-ils pas su discerner l’intérêt de la série ? La chaîne n’a-t-elle pas fait assez de promotion autour de son programme ? Rien ne sert d’épiloguer sur les raisons de cet arrêt qui a attristé un grand nombre de fans.
John Doe avait tous les atouts de son côté pour en faire une série culte :
- - des intrigues ;
- - un personnage charismatique ;
- - un complot ;
- - des secrets...
En une seule saison, John Doe est bel et bien devenue une série de référence.
Mais ce succès ne dependrait-il pas tout simplement du fait que la série n'ait connu qu’une seule et unique saison. Le mystère reste encore complet, John Doe se pose toujours autant de questions sur lui-même, sur ses dons, sur sa vie passée, sur ses ennemis... et le téléspectateur reste lui aussi dans ce brouillard qui le laisse imaginer et fantasmer sur ce qu’aurait pu devenir cette série.
Dan Vasser est journaliste. Il vit une vie paisible à San Francisco avec sa femme, Katie et leur fils Zack. Sa vie bascule le jour où il se retrouve dans le passé. En effet, Dan est projeté dans le temps à des époques différentes sans avoir aucun contrôle sur ces bonds temporels. Il découvre alors que ces incursions temporelles sont le moyen pour lui de changer le présent et le futur des gens avec qui il entre en contact. Ses voyages l’amène à côtoyer Livia, son ex-fiancée décédée quelques années auparavant dans un crash d’avion. Dan est également confronté aux questionnements de sa famille qui s’interroge sur ses disparitions à répétition...
Informations sur
- Nom original de la série Journeyman
- Créateur Kevin Falls
- Dates 2007-2007
- Genre Drame Policier Science Fiction
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française M6, W9
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 13
- Durée 42 minutes
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Critique
Journeyman est une série qui m’a attirée pour deux choses. La première est le résumé qui m’a rappelé quelque peu celui d’une des séries phares des années 90 : Code quantum. En effet, Journeyman est une série sur le voyage dans le temps. Elle ne pouvait que m’attirer étant un grand fan de Sam et Al, ainsi que de l’univers de Retour vers le futur.
Le second élément étant la présence de Kevin McKidd. Le comédien m’avait convaincu dans sa prestation de Lucius Vorenus dans le péplum télévisuel diffusé sur HBO : Rome. Et pour ce second point je ne me suis pas trompé. McKidd est tout simplement génial. Cet acteur en dégage. Il a un charisme étonnant et chaque scène prend une toute autre ampleur avec lui devant la caméra. Voilà un acteur dont je vais suivre de près la carrière en espérant le revoir très prochainement dans un nouveau show qui saura le mettre en valeur...
Kevin McKidd dans JourneymanPour revenir sur la série, je dirais qu’il y a du bon et du moins bon. Le début de la série met l’eau à la bouche et laisse présager de bonnes choses. Seulement les épisodes qui suivent le pilot estompent cette première bonne impression et nous offrent des épisodes avec quelques longueurs et sans réel intérêt.
Au cours de la diffusion du show, son sort a été remis en question laissant présager une fin prématurée. Ceci a certainement dû influer sur le travail du créateur et des scénaristes étant donné que la suite du show s’est avérée beaucoup plus captivante. Chaque épisode nous offrait des clés pour comprendre le comment du pourquoi et ainsi éclairer le téléspectateur sur les évènements qui entouraient la vie de Dan. Le final nous apporte quelques pistes sur ces voyages dans le temps, néanmoins une suite aurait été souhaitable. Des pétitions avaient été lancées sur le Net pour sauver la série mais rien n'a permis de changer la décision de la chaîne NBC.
Pour résumé, Journeyman est une bonne série qui a su rehausser le niveau au cours de la diffusion de ces 13 épisodes et offrir ainsi aux téléspectateurs un show prenant mené par un remarquable Kevin McKidd.
Informations sur
- Nom original de la série Polseres vermelles
- Créateur Albert Espinosa
- Dates 2014-2014
- Genre Drame Médical
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 13
- Durée 42 minutes
- Bande originale