Afficher les éléments par tag : Drame
Jim Profit est un jeune cadre nouvellement promu de la firme multinationale Gracen & Gracen, firme qui n’hésite pas à outrepasser les lois pour atteindre ses objectifs. Ce manque d’éthique ne rebute en aucun cas Jim, qui au contraire, se complait lui aussi dans l’abus de pouvoir et la manipulation des hommes et des femmes de son entourage, afin d’assouvir sa soif prégnante d’ambition. Pour ce faire, notre homme manie avec élégance et machiavélisme corruption, chantage, pression, extorsion et autres moyens qui lui permettront d’arriver au pouvoir. Face à lui, Joanne Meltzer, la responsable de la sécurité interne, fait tout son possible pour dévoiler au grand jour ses plans. Entrez maintenant dans le monde perfide de Profit...
Informations sur
- Nom original de la série Profit
- Créateur John McNamara David Greenwalt
- Dates 1996-1996
- Genre Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française Jimmy
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 8
- Durée 45 minutes
-
Critique
Profit est une série de qualité et extrêmement novatrice tant les thèmes qu’elle aborde prennent à contre-pied les bonnes mœurs et les règles instituées par notre société.
Jim Profit est un personnage complexe remarquablement interprété par Adrian Pasdar (Mysterious ways, Heroes). Il est un schizophrène machiavélique prêt à tout pour arriver à ses fins. Tout cela n’est que le pendant d’une enfance malheureuse où le jeune garçon a été abandonné et laissé dans un carton avec pour seule et unique compagnie, un poste de télévision constamment allumé. Une enfance qui l’a conduit plusieurs années plus tard à devenir l’homme qu’il est, à savoir un brillant homme d’affaire malhonnête, couchant avec sa belle-mère, abusant de ses connaissances, extorquant les biens de tous... Un homme vil qui a mis en place ses propres règles de vie et qui est capable du meilleur comme du pire, afin que Gracen & Gracen reste une entreprise puissante et soudée.
Au fur et à mesure des épisodes, le thème de la famille prend une importance capitale dans la série. Jim assimile l’entreprise à une famille, famille qu’il n’a jamais eu. Dans le dernier épisode, Profit exprime l’enjeu de la série à travers ses mots :
"Quand la fumée se dissipe et qu'on y réfléchit bien, il n'y a que trois choses qui comptent. Sa foi, sa droiture et sa famille".
Malgré toutes les qualités intrinsèques de la série, Profit n’a pas connu le succès escompté. La série diffusée par la FOX en 1996 est condamnée par un grand nombre de téléspectateurs, littéralement choqués par les propos tenus par le show. En effet, de nombreuses scènes abordent des sujets délicats, tels que l’inceste, la vengeance, l’abus de pouvoir... Profit ne tourne pas autour du pot et frappe là où ça fait mal. Ces plaintes ainsi que les résultats décevants en terme d’audience de la série, poussent la chaîne à retirer le show de sa grille de programme. Cet arrêt précoce n’offre pas de fin à la série qui laissait pourtant présager de bonnes choses pour la suite.
À noter qu' à la tête de la série, on retrouve David Greenwalt, un grand nom du monde des séries. Il a notamment officié dans Buffy contre les vampires, Angel, X-Files, Grimm, Eureka...
Ned est un jeune pâtissier comme les autres... comme les autres ? Pas exactement. Ned a le don de pouvoir redonner la vie à un être vivant d'un simple toucher. Cependant, ce merveilleux don est accompagné d’un revers. En ramenant à la vie un être vivant plus d’une minute, un autre être vivant perdra à son tour la vie. Et s’il a le malheur de toucher à nouveau un être qu’il a ramené à la vie, ce dernier mourra à jamais. Ainsi, tout en maniant avec subtilité son pouvoir divin, Ned aide son ami détective privé, Emerson Cod, à résoudre des affaires criminelles. Mais le jour où Ned ressuscite son amour d’enfance, Chuck, tout se complique car s’il a le malheur de la toucher à nouveau, ce sera à jamais qu’elle partira de sa vie...
Informations sur
- Nom original de la série Pushing Daisies
- Créateur Bryan Fuller
- Dates 2007-2009
- Genre Drame Fantastique Comédie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale ABC
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +, NRJ12
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 22
- Durée 42 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Wonderfalls, Dead like me, The Good Place, Le monde de Joan, Drop Dead Diva...
-
Critique
Aujourd’hui, la Cryptoseries te propose la recette pour concocter une bonne petite série colorée, enivrante et rafraîchissante. Surtout, suis bien le procédé si tu souhaites un jour te lancer dans la création d’une œuvre télévisuelle sympathique et de qualité.
Recette : série télévisée enrobée de magie sur son lit de délicatesse et sa sauce de jovialité
250 gr de Tim Burton. Ne laisse rien de côté, prends l’univers coloré de Mars Attacks! et de Edouard aux mains d’argent, prenez l’histoire de Big fish et ses univers déjantés, et n’oublie pas Pee Wee big adventures pour son imaginaire décousu.
100 gr de Jean-Pierre Jeunet en prenant soin de séparer Le fabuleux destin d’Amélie Poulain du reste de sa filmographie. Non pas que le reste soit à jeter mais ce film est la partie la plus savoureuse.
Saupoudre de Tideland de Terry Gilliam. Attention lors de cette opération : vas-y avec parcimonie. Seules les parties imaginaires et colorées sont à prendre en compte.
A présent, il convient d’ajouter des comédiens et des comédiennes de qualité. Pour cela, ne les prends pas trop mûres, choisis-les avec attention et n’hésite pas à les tâter, les sentir et les tester. Il te faut des acteurs au faciès reconnaissable qui laisseront une image impérissable aux yeux des téléspectateurs. Par exemple, rien de tel qu’un Chi McBride (Emerson Cod) avec sa bouille bien ronde et ses mimiques bien reconnaissables. Ou pourquoi pas un Lee Pace (Ned) et sa bouille si sympathique. Ou encore Kristin Chenoweth (Olive), petite par la taille mais savoureuse à regarder et à entendre avec sa voix si particulière. Et bien entendu, la cerise sur le gâteau avec la délicieuse Anna Friel (Chuck) qui sera te ravir les yeux durant de nombreux épisodes.
Anna Friel, aka Chuck
Pour finir, il ne faut surtout pas oublier l’ingrédient qui liera le tout et permettra à votre série d’exister en tant que telle. Ajoute donc quelques gouttes de Bryan Fuller. Cet aromate s’est marié à merveille dans des programmes comme Dead Like Me ou Wonderfalls qui malgré le peu d’épisodes qu’elles possèdent sont restées pour beaucoup des séries cultes.
Une fois tous ces ingrédients ajoutés, mélange le tout vigoureusement, laisse reposer quelques heures et mets au four 42 minutes thermostat 180. Le tour est joué. Tu disposes à présent d’une merveilleuse petite série qui saura te combler de bonne humeur et ravir tes ami·e·s.
Twin Peaks, une petite ville du Nord-Est de l’état de Washington (à la frontière canadienne) semble paisible et dépourvue de malheur, mais tout ce bonheur n’est qu’une façade cachant bien des secrets. Et le matin où le cadavre de Laura Palmer, adolescente populaire, est découvert sur une berge, tous les secrets sont mis à mal. L’agent Dale Cooper du FBI est envoyé pour résoudre l’enquête. Il va découvrir que cette petite bourgade est le lieu de nombreux vices : trafics de drogues, prostitution, tromperies, meurtres et autres. Aidé de la police locale et d’autres personnes, l’agent Cooper va s’appliquer à résoudre les mystères qui entourent la faussement sage Laura Palmer. En effet celle-ci avait une sorte de double vie qui lui a attiré de nombreux ennuis. Grâce à ses méthodes peu classiques l’agent Cooper finira par résoudre ce mystère mais se rendra compte qu’il y en a bien d’autres dans cette petite ville tranquille. Création d'un revival de la série en 2017.
Informations sur
- Nom original de la série Twin Peaks
- Créateur David Lynch
- Dates 1990-2017
- Genre Drame Policier Fantastique Mystère
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale ABC
- Chaîne(s) de diffusion française Canal Jimmy, Arte, Série Club, 13ème rue, Netflix
- Nombre de saison(s) 3
- Nombre d'épisodes 48
- Durée 45 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Wayward Pines, Dark, Happy Town, Le prisonnier, Castle rock...
-
Critique
Qui a tué Laura Palmer ?
Cette question a lancé une des séries les plus remarquables de tous les temps. David Lynch, grand réalisateur, s’est essayé au genre télévisuel avec une virtuosité certaine. Car si Twin Peaks se veut calqué sur le format Soap Opéra (un nombre conséquent de personnages, évoluant dans diverses intrigues sous-jacentes à l'intrigue principale), elle recèle d’autres dimensions qui complexifient les mystères. La série vogue entre fantastique, drame, comique de situation, enquête policière et parfois même simple contemplation de la nature et du genre humain.
Les acteurs sont tous sans exception grandioses et n’hésitant pas à tester les idées farfelues de Lynch et de ses compères (comme jouer en parlant à l’envers dans les scènes de la Chambre Rouge).
Malgré ses qualités incroyables, la série ne sera sur nos écrans que durant deux saisons et ce du fait de certaines erreurs de la chaîne ABC, lâchant son show dans une grille de programme dangereuse : le samedi soir face aux diverses retransmissions sportives. De plus la guerre du Golfe, qui éclate, va reporter la diffusion de bien des épisodes, pour laisser place à des reportages quasi-continuels sur le conflit. Or, la série nécessitant une attention soutenue, ne peut être suivie dans des conditions idéales, lorsqu'il s'écoule plusieurs semaines entre la diffusion de deux épisodes.
Les scénaristes étaient pourtant optimistes et conclurent la seconde saison sur un suspens mais rien ne sauva Twin Peaks de la déprogrammation.
Reste une série qui compte des millions de fans dans le monde, et des épisodes d’une qualité que très rarement égalée.
-
Le savais-tu ?
Dans Twin Peaks, Sheryl Lee incarne le personnage culte de Laura Palmer (photo 1) et celui de sa cousine Maddy Ferguson (photo 2). Jusque-là, rien de neuf !
Laura Palmer (Photo 1)Maddy Ferguson (photo 2).
Au début du projet, Sheryl avait été embauchée uniquement pour incarner le corps sans vie de Laura. Cela était sans compter sur son talent et le nez creux de David Lynch quand il s'agit de trouver une muse. C'est ainsi qu'après une scène courte, Lynch a été impressionnée par la comédienne et lui a offert le rôle régulier de Maddy.
Dans la série originale de 1990, Sheryl Lee interprète donc les personnages de Laura Palmer et Maddy Ferguson. En 2017, dans le revival de la série, Lee revient dans la petite ville de Twin Peaks pour cette fois-ci incarner un nouveau personnage, celui de Carrie Page (photo 3). Mais chut, je n'en dis pas plus sur ce troisième personnage...
Carrie Page (photo 3)
- Bande originale
Après s’être battu dans les croisades auprès de son roi, Robin, Comte Huntingdon, rentre enfin au pays. Mais l’Angleterre n’est plus comme il l’avait laissée quelques années plus tôt. Il découvre que le Shérif de Nottingham a pris le pouvoir. Accompagné de son fidèle serviteur et guerrier, Guy de Gisbourne, le Shérif fait régner la terreur sur la population locale. Robin ne peut se résigner à abandonner son ancienne vie et ses familles dans le besoin. Avec ses compagnons de route, Much, Allan, Will et Petit Jean, il va tout faire pour contrecarrer les plans machiavéliques du Shérif et rétablir l’ordre à Nottingham.
Informations sur
- Nom original de la série Robin hood
- Créateur Dominic Minghella Foz Allan
- Dates 2006-2009
- Genre Drame Aventure
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
- Chaîne(s) de diffusion française France 4, Canal +, 6ter
- Nombre de saison(s) 3
- Nombre d'épisodes 39
- Durée 45 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
The Last Kingdom, Merlin, Hercules, Xena la guerrière...
-
Critique
Pour te parler de la série Robin des bois, j’ai décidé de te faire part de mon ressenti et des changements que la série a pu opérer sur mon jugement envers elle durant ses trois saisons.
Quatre, c’est le nombre de phases que j’ai pu recenser tout au long du visionnage :
Phase 1 : le doute.
Je me suis lancé dans le visionnage de cette série par simple curiosité. Ayant entendu parler de la série ici et là sur la Toile, et pas nécessairement via des retours très positifs, je me suis dit que le mieux était de juger par soi-même et donc de découvrir cette série.
Les premiers épisodes ont été assez laborieux à regarder. Ce n’était pas foncièrement mauvais, mais ce n’était pas non plus très accrocheur. On avait l’impression d’être devant une mauvaise production et les intrigues frôlaient bien souvent le ridicule, tout comme les personnages et notamment les gardes du Shérif. Mais souvenons-nous de notre enfance et des œuvres télévisuelles de l’époque. Dans Zorro par exemple, le Sergent Garcia et ses gardes n’étaient pas des plus malins dans leur genre. Et pourtant, cela nous faisait bien rire et nous passions un agréable moment devant notre écran.
Pour en revenir à nos moutons, tu l’auras compris, les premiers moments passés avec Robin et sa bande ne m’ont pas véritablement passionné et je doutais vraiment sur ma capacité à poursuivre le visionnage de la série. J’ai toutefois poursuivi l’aventure Robin des bois dans l’optique d’alimenter le site.
Phase 2 : l’acceptation.
Et ma foi, j’ai bien fait !
En effet, cette première saison, sans être d’une qualité exceptionnelle s’est avérée agréable à suivre. J’ai accepté le postulat de départ, à savoir Robin des bois n’est pas une grande série mais elle rempli parfaitement son rôle dans le genre série d’aventure. On retrouve les mêmes ficelles que notre bon vieux Zorro et finalement sans vouloir juger à mal et décortiquer toutes les scènes pour les critiquer, on se retrouve face à un produit intéressant, drôle et sympathique. Mais cela est-il suffisant pour pousser un téléspectateur à regarder la suite de la série et se plonger dans les saisons suivantes ?
Phase 3 : l’appréciation...
Il faut dire que le season finale de la saison 1 est accrocheur et il est difficile de ne pas avoir de sympathie pour Robin, Much et le reste de la bande. La fin de saison m’a alors poussé à poursuivre l’aventure. Et ce n’est sans aucun regret.
La saison 2 de Robin des bois a été du début à la fin de grande qualité. L’intrigue principale est haletante et m’a embarqué dans le visionnage de la saison en quelques jours. Il était difficile de ne pas appuyer sur le bouton de ma télécommande pour enclencher le visionnage de l’épisode suivant. Les nombreux cliffanghers et les mésaventures de notre brigand préféré sont prenantes et m’ont poussé à apprécier pleinement la série. On est loin de l’univers décrit lors de la saison 1. Bien entendu les gardes du Shérif restent fidèles à eux-mêmes, des pantins servant de faire-valoir à Robin et sa troupe, mais les scenarii sont plus recherchés et travaillés.
La série prend un véritable tournant et le drame prend alors le pas aux genres action et aventure. Ces derniers servent de simple base à la dramaturgie qui se déroule devant nos yeux. Et c’est alors que...
Phase 4 : ...l’addiction
La simple appréciation, bien que grandissante, a laissé place rapidement à l’addiction totale au produit Robin des bois version BBC. Je me suis retrouvé embarqué dans cet univers et il m’était difficile d’en réchapper. J’avais une seule envie : connaître quel serait l’issue de la saison 2 et comment se poursuivrait la série ? Je n’ai été en rien déçu.
Les scénaristes ont gardé jusqu’à la fin de la série le schéma qu’ils avaient enclenché dès la fin de la saison 1 et surtout tout au long de la saison 2. Il faut dire que c’est grandement appréciable de se retrouver face à un produit qui évolue et qui s’améliore avec le temps. Certes on partait de bien bas, mais le principal n’est-il pas d’apprécier les progrès qui ont été réalisés ? Et là, de nombreuses séries feraient bien de s’inspirer du travail fait sur cette série britannique. Car il faudrait bien plus que toutes les mains des fans du remake de Beverly Hills (ils ont osé !) pour les comptabiliser ces séries.
Bref, Robin des bois a su allier parfaitement tout au long de ses épisodes humour, drame et action. Elle a su se perfectionner avec le temps et offrir aux téléspectateurs une intrigue à la fois sympathique à suivre et savamment orchestrée pour nous faire languir à chaque épisode devant notre écran.
Un simple conseil si tu tentes l’expérience avec notre ami Robin : ne t'arrêtes pas à quelques épisodes, regardes la première saison dans son intégralité et lances-toi dans la saison 2, tu seras forcément conquis !
A Stars Hollow vivent Lorelai et Rory. La première est âgée d'une trentaine d'années et élève seule sa fille, la seconde. Une relation mère-fille, amicale, complice et parfois compliquée lie ces deux femmes exceptionnelles...
Informations sur
- Nom original de la série Gilmore Girls
- Créateur Amy Sherman Palladino
- Dates 2000-2016
- Genre Drame Adolescence
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale The WB, The CW
- Chaîne(s) de diffusion française France 2, TF6, Gulli, Netflix
- Nombre de saison(s) 8
- Nombre d'épisodes 157
- Durée 42 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Ginny & Georgia, Everwood, Parenthood, This is us...
-
La critique chrono
D'autres infos sur la série : L'abécédaire des séries cultes (2/4) | L'abécédaire des personnages de séries que l'on aimerait avoir comme amis (3/6)
- Bande originale
Wisteria Lane est un quartier chic et tranquille jusqu'au jour où un drame frappe de plein fouet ses habitants. Mary Alice Young se suicide laissant Susan, Bree, Lynette et Gabrielle dans l'incompréhension la plus totale. La vie reprend petit à petit son cours, mais de nombreux et terribles secrets rôdent dans ce petit coin de paradis. D'outre-tombe, Mary Alice nous conte le quotidien de ses 4 amies et de son quartier...
Informations sur
- Nom original de la série Desperate Housewives
- Créateur Marc Cherry
- Dates 2004-2012
- Genre Drame Mystère
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale ABC
- Chaîne(s) de diffusion française M6, 6ter
- Nombre de saison(s) 8
- Nombre d'épisodes 180
- Durée 42 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Devious Maids, Why Women Kill, Mistresses, Sex and the City, Pretty Little Liars...
-
Le savais-tu ?
Les maisons de Wisteria Lane n'ont pas uniquement été utilisées dans Desperate Housewives.En effet, tu auras pu croiser les façades de ces bâtisses dans d'autres séries cultes comme Malcolm, Code Lisa, Dragnet, Sliders...
Et Wisteria Lane n'est autre que Colonial Street, rue située dans les studios Universal aux states. Dis-toi bien qu'elle a servi de décor à de nombreux films et de nombreuses séries.
- Bande originale
Au 14ème siècle, la vie de Wilkin Brattle est bouleversée lorsqu'il est contraint de se faire passer pour un autre, un bourreau. Il profite de cette situation pour découvrir qui a tué ses amis et sa femme. Avide de vengeance il embrasse sa nouvelle vie en espérant bien en découdre avec ses ennemis.
Informations sur
- Nom original de la série The Bastard Executioner
- Créateur Kurt Sutter
- Dates 2015-2015
- Genre Drame Historique
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FX
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 10
- Durée 45 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Marco Polo, The Last Kingdom, Knightfall, Spartacus...
Nathaniel Fisher meurt dans un accident de voiture fauché par un bus. Il laisse, livrés à eux-mêmes, ses trois enfants (Claire, David et Nate) et sa femme Ruth. Ce décès inattendu survient à la veille de Noël. La famille Fisher, comme de nombreuses familles, devait se retrouver pour fêter Noël. La mort brutale du père chamboule alors toute la vie de la famille qui doit réapprendre à se parler et à vivre ensemble. Il laisse également derrière lui son entreprise familiale de pompes funèbres : Fisher and sons. A présent nous allons suivre le quotidien de cette famille en se posant cette question : comment vivre en étant confronté quotidiennement à la mort ?
Informations sur
- Nom original de la série Six Feet Under
- Créateur Alan Ball
- Dates 2001-2005
- Genre Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale HBO
- Chaîne(s) de diffusion française Canal+, France 2, France 4, Jimmy
- Nombre de saison(s) 5
- Nombre d'épisodes 63
- Durée 55 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Huff, Dead Like Me, Les Soprano, Nurse Jackie, This Is Us, Parenthood, Here and Now...
-
Critique
Six feet under est le chef d'œuvre télévisuel de ces dernières décennies. A ce titre, il est difficile d'entamer une critique sur cette série tant elle est superbe et tellement il y a de choses à dire. Alors c'est parti pour une liste de termes dithyrambiques et tous plus élogieux les uns que les autres.
Quand la mort nous parle de la vie
Six feet under est une série télévisée à part. Elle semble être un ovni parmi toutes les séries télévisées américaines présentes sur nos chaînes françaises. Elle porte un regard original sur le quotidien d’une famille de croque-morts. Le thème de la série se retrouve initialement dans son titre, Six pieds sous terre en français.
La mort est donc le thème principal dans la narration de la série. Elle aborde un sujet simple, commun, faisant partie de la vie et nous offre la possibilité de voir comment la mort est perçue dans nos sociétés. Louis-Vincent Thomas dans son livre La Mort dit :
"Notre société pourtant mortifère, rejette la mort".
La question du tabou de la mort est alors présente. Le réalisateur de la série, Alan Ball, corrobore tout à fait cette idée, et précise que :
"la mort est un sujet tabou et je me suis demandé qui étaient ces gens qui faisaient quotidiennement face à la mort".
Ainsi, dans Six feet under, la famille Fisher est confrontée quotidiennement à la mort. Chaque jour, de nouveaux cadavres accompagnés de la famille qu’ils ont laissée, entrent dans leur vie. La mort est représentée sous toutes ses formes, à travers les corps, à travers la maison qui est aussi le lieu de travail ou bien encore la voiture de Claire, une voiture funéraire. La mort est intégrée dans la vie de chaque personnage.
La série parle de la mort sans tabou. Il est possible de se demander si la mort ne deviendrait pas rassurante par le fait que les personnages la côtoient chaque jour. C’est ce que nous explique Alan Ball :
"ceux qui doivent lui faire face tous les jours doivent développer une bonne dose d’humour noir qui leur permet de supporter tout ça. Surtout, ils apprennent à mieux apprécier la vie car quand vous travaillez dans cette industrie, vous savez plus que n’importe qui que tout peut arriver."
On peut dire que la mort vécue au quotidien engendre une perception différente, quelque peu rassurante, désacralisée et qui a pour objectif d’ancrer la personne dans la vie. Six feet under nous parle en fait de la vie à travers la mort.
Encore plus fort, dans le show, la mort tient un rôle à part entière. On pourrait dire qu'elle a un pouvoir au coeur de la construction narrative de la série. Ce pouvoir, c'est celui de la communication. Chez les Fisher, la communication entre les membres de la famille n’est vraiment pas facile. Chacun se complaît dans ses propres problèmes, sans en parler aux autres. La mort joue alors un jeu très intéressant. En effet, c’est au travers des morts qui leur apparaissent que les membres de la famille se remettent en question et s’interrogent alors sur leur vie et sur leurs actes. En cela, le rôle du père décédé est très important. Il interfère assez régulièrement, et met chaque personne de la famille face à la réalité de sa vie. Cette relation avec la mort permet aux personnages de comprendre la vie et, de ce fait, la mort. Les morts aident les vivants à mieux vivre.
La mort, l'humour et tabous en tout genre
La série fait mouche quand elle parle d’un sujet aussi difficile que celui de la mort. Oui c’est tragique, oui c’est triste... mais comme on l'a vu plus haut, la mort fait partie de la vie et ça, Six feet under nous l’a bien fait comprendre.
Elle sait également l’aborder avec beaucoup plus de légèreté quand elle présente les morts en chaque début d’épisode. Elle nous sert des décès plus ou moins tragiques et certains sont franchement drôles. Les morts liées à des causes exogènes, morts dites prématurées ou retardatrices, souvent des morts accidentelles, font sourire.
Je pense notamment à un épisode de la saison 2 où un homme meurt pendu à sa machine de musculation suite à une masturbation avec suffocation dont l’issue n’est pas très heureuse. Ou encore l’homme qui reçoit malencontreusement sur la tête une boîte de conserve qu’un ouvrier a laissé tomber de son échafaudage. Pas de chance ! Là aussi la mort est liée au quotidien. Et ce sont ces morts qui nous font pénétrer cette fois dans le quotidien de la famille Fisher.
En étant diffusée sur une chaîne câblée telle que HBO, Six feet under a su également apporter un nouveau regard sur des thèmes considérés souvent comme tabous dans notre société : le sexe, l’homosexualité, la drogue, etc. La série ne fait pas de tri et traite tous ces sujets comme n’importe quel autre sujet de la vie quotidienne. Le tout est toujours fait avec beaucoup de justesse.
En résumé
Tu l’auras compris, Six feet under opère un coup de maître dans son approche létale du traitement de son sujet principal. Chaque épisode est une véritable pépite, traité de la manière la plus sincère possible. Le tout étant interprété magistralement par chacun des acteurs. Mention spéciale à Peter Krause (Parenthood, Dirty Sexy Money) qui a su me tirer quelques larmes à de nombreuses reprises.
Le but de Six feet under est de toucher les personnes en s’adressant directement à elles, en les confrontant à ce que nous offre la vie quotidiennement. C'est une série qui touche, qui émeut, qui révolte, qui fait réfléchir et qui aime à parler de ce qui dérange dans notre société actuelle. Le tabou, prégnant de nos jours, s’efface pour laisser place à ce besoin de communiquer, de vivre et surtout d’aimer la vie, malgré tous les mauvais côtés qui l’accompagnent.
Six feet under aura, je le pense sincèrement, marqué toute une génération qui vivait auprès de la famille Fisher une véritable histoire d’amour et de mort...
Allan Ball, le papa de l’excellent film American beauty, nous offre ici une perle télévisuelle à regarder encore et encore.
- Bande originale
Martin Odum est un agent du FBI assez particulier. Il a le talent de pouvoir changer d'identité, ce qui le conduit à se demander qui il est réellement...
Informations sur
- Nom original de la série Legends
- Créateur Mark Bomback Howard Gordon Jeffrey Nachmanoff
- Dates 2014-2015
- Genre Drame Policier
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale TNT
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 16
- Durée 42 minutes
Gregory House est un médecin diagnosticien misanthrope de talent. Prêt à tout pour résoudre des cas compliqués, il n'hésite pas dépasser les limites et à mettre son équipe et lui-même en danger...
Informations sur
- Nom original de la série House M.D.
- Créateur David Shore
- Dates 2004-2012
- Genre Drame Médical
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française TF1, TF6, HD1
- Nombre de saison(s) 8
- Nombre d'épisodes 177
- Durée 44 minutes
-
Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Urgences, Chicago Med, Hopital St Elsewhere, The mentalist, Sherlock, Elementary, Grey's Anatomy...
- Bande originale