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2006, Sam Tyler est un brillant commissaire de police à Manchester. Lors d’une enquête, alors qu’il traque un serial killer qui a kidnappé sa petite amie, Maya, il est violemment percuté par une voiture. A son réveil, Sam est désorienté, sa voiture n’est plus la même et ses vêtement ont un look rétro, il est à présent en 1973 ! Il est désormais chef inspecteur sous les ordres du chef Gene Hunt, un homme coriace aux méthodes bien différentes des siennes. Tout en s’imprégnant de sa nouvelle vie, Sam essaye de comprendre pourquoi il se trouve propulsé dans les années 70. Est-il mort ? Est-il dans le coma ? Ou bien a-t-il voyagé dans le temps ?
Informations sur
- Nom original de la série Life on Mars
- Créateur Matthew Graham
- Dates 2006-2007
- Genre DramePolicier
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
- Chaîne(s) de diffusion française 13ème rue
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 16
- Durée 52 minutes
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Life on Mars (US), Ashes to Ashes...
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Critique
Le voyage dans le temps est un thème que j’affectionne particulièrement que ce soit dans la littérature, au cinéma ou dans les séries télévisées. C’est donc avec un grand plaisir que j’ai regardé l’intégralité de Life on Mars. Avant de rentrer plus à même dans la série, parlons tout d’abord de quelques points qui la composent.
Life on Mars compte en tout et pour tout deux saisons de huit épisodes chacune. Certes cela fait peu mais sache que cela dépend entièrement de la volonté des créateurs qui souhaitaient arrêter la série au terme des seize épisodes. Une bonne chose quand on sait le nombre de shows qui sont annulés en cours de diffusion et qui malheureusement n’ont pas de fin digne de ce nom. Ici, il y a bien un épisode qui clôture à merveille les aventures de Sam Tyler, pas de déception à avoir de côté-là.
Concernant le format, la série évolue sur des épisodes d’une durée de 1 heure chacun. Pour tout vous dire, j’ai eu du mal au cours de la première saison à suivre certains épisodes qui, même s’ils étaient de qualité, avaient une petite perte de rythme de temps à autre. Une critique négative qui se transforme en bon point lors de la seconde saison qui maintient tout au long de ses 8 épisodes un rythme effréné avec des intrigues plus palpitantes les unes que les autres.
Pour achever l’aspect "technique", il convient de parler de la musique présente dans la série. Le titre Life on Mars est bien évidemment tiré de la chanson éponyme de David Bowie, une chanson qui suivra Sam Tyler tout au long de ses aventures. Pour le reste de la bande originale, on peut noter l’effort fait au niveau du choix des musiques qui nous fait voyager avec Lou Reed, Blue Oyster Cult, Deep Purple, Pink Floyd, The Who, The Rolling Stones, Roxy Music, Cream, Nina Simone, Santana, et bien d'autres.
Entrons maintenant dans le vif du sujet. Life on Mars est tout simplement une excellente série. On rentre vite dans l’univers de Sam Tyler et tout comme lui, on essaye de comprendre ce qu’il fait en 1973. L’immersion se fait d’autant plus facilement quand on rencontre les nouveaux collègues de Sam avec notamment le très charismatique Gene Hunt. Sur ce point, Philip Glenister (Gene Hunt) joue remarquablement bien le flic pourri au grand cœur. Un homme que l’on aime détester pour ses abus, ses colères, ses excès et ses répliques chocs qui font mouche à chaque fois. John Simm (Sam Tyler) est également un acteur de talent qui fait très bien ressortir la détresse de Sam Tyler. A noter que le comédien est apparu dans le double épisode final de la saison 3 de l’excellentissime série Doctor Who. Je vous parle de cette apparition étant un adepte du Doctor et car c’est son apparition dans ces deux épisodes qui m’a poussé à en savoir plus sur l’acteur et donc sur Life on Mars.
Concernant mon avis sur le final et plus globalement sur ce qui a conduit Sam à se retrouver dans les années 70, je ne t'en dirais pas trop pour ne pas te gâcher le plaisir de la découverte. Je peux clairement t'avouer que l’orientation prise par les scénaristes ne m’a en aucun cas déçu. L’histoire se tient de bout en bout et le final avec la musique de David Bowie est magnifique.
Life on Mars est donc une très bonne série de science-fiction policière qui a su tirer son épingle du jeu parmi toutes les séries policières qui existent. Une bande son et des comédiens de qualité, des décors qui, même s’ils reviennent souvent, tiennent la route et permettent de développer une ambiance toute particulière dans cette Angleterre sinistre et industrialisée des années 70, et un humour noir très appréciable voire délectable quand Gene y met son grain de sel. J’encense peut-être trop la série mais elle le mérite.
Sache qu’il existe également un spin-off de Life on Mars qui se nomme Ashes to ashes. Une adaptation de Life on Mars a vu le jour aux États-Unis en 2008. Adaptation qui n'a pas connule même succès que sa grande soeur. La production s'est arrêtée au bout d'une seule saison.
- Bande originale
A la suite d’une prise d’otages qui a mal tourné dans un lycée de Buenos Aires quatre étudiants ont trouvé la mort dans un incendie accidentel. Cinq ans plus tard, on retrouve le corps carbonisé du professeur à l’origine de cette prise d’otages. A côté du corps se trouvent deux pierres tombales où sont inscrits deux noms, celui de Renzo Márquez et de Laura Santini. Le premier était intervenu lors de la prise d’otages qui avait mal tournée et était en partie responsable du drame qui avait suivi.
Laura, quant à elle, est une psychologue dont un des patients se trouvait être un des étudiants. L’implication de ces deux personnes dans ce dramatique accident va les réunir 5 ans plus tard dans une affaire où des morts suspectes vont s’avérer être toutes liées à un seul et même point...
Informations sur
- Nom original de la série Epitafios
- Créateur Marcelo Slavich Walter Slavich
- Dates 2004-2004
- Genre Drame Policier Horreur
- Pays de production Argentine
- Chaîne(s) de diffusion originale HBO
- Chaîne(s) de diffusion française Jimmy, Canal+, Paris Première
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 26
- Durée 45 minutes
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Lincoln : À la poursuite du Bone Collector, The Following, Profiler, The Tunnel...
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Critique
La qualité de réalisation et la qualité du scénario d'Epitafios sont tout à fait impressionnantes. Il faut dire que pour ce dernier ce n’était pas franchement évident étant donné que le visage du serial killer est dévoilé dès le quatrième épisode. Mais cela n’empêche pas la série d’avancer et au contraire, la seconde moitié de la saison est beaucoup plus alléchante que la première.
Tout ce qui fait le succès d'une bonne série policière y est présent :
- - des cliffanghers à chaque fin d’épisodes pour tenir le spectateur en haleine ;
- - des rebondissements à tout bout de champ tout au long des épisodes ;
- - des meurtres (ils n’y sont pas allés à la légère, le sang coule, les têtes tombent et la panique gagne même les plus intrépides des personnages) ;
- - une musique stressante et oppressante s’installe dès que le Mal entre en jeu ;
- - des lieux lugubres propices au bon déroulement des méfaits du tueur...
Les scènes de meurtre sont un point essentiel de la série. C’est à ce moment précis que l’on découvre réellement le sadisme et toute la noirceur et la haine qui émane du serial killer. Il faut dire que les idées de tortures sont ingénieuses et d’une intense brutalité.
Tous ces éléments te présentent une série que l’on pourrait qualifier de chef d’œuvre, cependant il y a quelques points qui apparaissent comme agaçants. En effet, de nombreux clichés et imperfections hantent Epitafios.
La question que je me suis posé dès que le tueur est apparu à l’écran est la suivante : pourquoi faut-il qu’un serial killer soit toujours présenté comme quelqu’un de foncièrement atypique tout en étant montré de la même façon dans toutes les fictions ? Oui, tu l’auras compris le tueur est quelqu’un de maniaque, de sadique et qui aime qu’on l’admire. Certes ça paraît logique, ce n’est pas un serial killer pour rien, il est psychologiquement dérangé. Mais ce n’est pas là que se pose ma contrariété. Encore une fois, le serial killer aime se promener torse nu dans son appartement (le culte du corps), il aime la musique classique qu’il écoute le volume au maximum et son seul lien avec la réalité se trouve être son rat. Sans oublier l’élément incontournable : on ne l’attrape jamais, il passe toujours à 2 centimètres des héros mais ceux-ci ne le voient même pas. Ce dernier élément devient assez énervant quand il y a 13 épisodes d’une heure chacun, mais il faut bien faire durer le suspens.
Epitafios n’est pas une série qui restera à jamais dans les mémoires mais elle vaut le détour car je pense qu’elle peut chambouler la donne pour ce qui est des séries policières / thriller.
Yach Vilier et Boris Constantine travaillent tous les deux à la brigade de la PJ de Paris sous les ordres du Commandant Léa Legrand. Tous les trois ont un passé en commun. Cinq ans plus tôt, lors d’une enquête, un drame les frappe et fait voler en éclats leur amitié. A présent, tout n’est que rapport de force et lorsque leur passé refait surface les blessures de l’époque s’ouvrent à nouveau...
Informations sur
- Nom original de la série Flics
- Créateur Olivier Marchal
- Dates 2008-2011
- Genre Policier
- Pays de production France
- Chaîne(s) de diffusion originale TF1
- Chaîne(s) de diffusion française TF1
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 8
- Durée 52 minutes
-
Critique
Une saison 2 a vu le jour en 2011, 3 ans après la fin de la saison 1.
Il est rare que la Crypte s’intéresse aux séries françaises et pourtant tout n’est pas à jeter dans la fiction française, bien au contraire. Évidemment nous ne nous retrouvons pas face aux mastodontes que peuvent être les fictions télévisuelles américaines ou anglaises mais cela ne doit pas nous empêcher de jeter un œil sur ce qui se fait du côté de chez nous. J’ai donc décidé de vous présenter Flics, une série policière qui a été diffusée sur TF1 durant l’automne 2008.
Qui dit série policière française ne dit pas nécessairement Nestor Burma, Julie Lescaut, Commissaire Moulin ou autres Navarro, même si au départ la peur de se retrouver devant une énième série conçue pour la ménagère de moins de 50 ans plane au dessus du téléspectateur telle l’épée de Damoclès.
En se penchant de plus près sur la série, deux choses m’ont attirées. Tout d’abord la présence de Frédéric Diefenthal que j’avais beaucoup apprécié dans deux séries de l’hexagone, à savoir dans la saison 1 de Clara Sheller et dans David Nolande. Puis, le nom de l’instigateur du show, Olivier Marchal, qui s’est illustré au cinéma notamment avec Gangsters et 36 Quai des Orfèvres. Voilà de quoi faire potentiellement de Flics une bonne série policière. Mais ce beau tableau s’est retrouvé entaché par un désaccord de production.
En effet, la série était au préalable prévue pour être diffusée sur Canal + et d’après les dires d'Olivier Marchal Flics devait être un The shield à la française, une série policière trash et éviter ainsi le monde édulcoré des shows policiers français. Mais TF1 a pointé le bout de son nez en montrant son intérêt pour la série. Elle a acheté les droits et a imposé ses idées afin que Flics soit plus adaptée à la cible de la chaîne. Au final, Marchal a montré son mécontentement mais pour tout vous dire Flics a peut-être été gâchée mais il reste que c’est une série policière de qualité qui va à l’encontre de ce qu’on a l’habitude de voir dans les productions de nos chaînes hertziennes.
Flics est une série sombre qui évolue dans un Paris triste et maculé à l’image des deux héros charismatiques que sont Yach et Boris. C’est d’ailleurs la noirceur et la cruauté qui habitent ces deux personnages qui rend le show intéressant. Yach est un homme qui s’autodétruit par l’abus d’alcool, la violence et la soif de vengeance. Quant à Boris, il est au bout du chemin. La vie n’a plus de sens, il est dépressif et sa seule échappatoire est sa propre autodestruction en commettant l’inévitable, le suicide. Deux êtres torturés attachants que l’on se plait à voir s’entretuer.
Les points négatifs, car il y en a, restent principalement le jeu de certains acteurs qui surjouent. Je parle principalement de Catherine Marchal (Léa Legrand) et Guy Lecluyse (Breunière) qui ne m’ont pas convaincu ici. Je ne remets pas en cause leur qualité de comédien dans l’ensemble de leur carrière mais uniquement dans Flics où je ne les ai pas trouvé justes dans une interprétation qui se voulait dramatique.
Et qu’est-ce qu’une fiction sans bande sonore ? Pas grand chose, mais ce que je sais pertinemment c’est que la musique de la série et les ambiances sonores n’étaient pas des plus heureuses. L’omniprésence du piano et autres musiques dramaturgiques sont lassantes et trop de Calogero tue le Calogero... Les fans de Calogero diront que je suis mauvaise langue et que je n’y connais rien en musique. Certes mais entendre la musique de Calogero toutes les 5 minutes que ce soit en fond sonore ou à travers la sonnerie de portable de Yach, il y a forcément saturation à un moment. Et pour moi, ça n’a pas loupé ! Je n’irai pas plus loin dans cette tirade sur Calogero car ce n’est pas le sujet de cette critique.
Pour revenir sur l’entité Flics, je conseille vivement à toutes les personnes qui aiment à cracher sur les séries françaises de jeter un œil à cette fiction. Au pire si vous n’aimez pas, vous n’aurez perdu que quelques petites heures de votre vie et au mieux vous aurez découvert une série intéressante qui vous fera peut-être changer d’avis sur les fictions françaises. Pour ma part, j’ai passé un bon moment. La série n’arrive pas à la cheville d’un The shield ou d’un The wire mais c’est un début prometteur pour les séries télévisées françaises qui, si elles le veulent, peuvent offrir aux téléspectateurs un divertissement de qualité et qui change.
Ghost Squad était une unité secrète chargée d’enquêter sur la corruption policière. Elle a été officiellement dissoute en 1998. Mais des rumeurs de son existence persistent...
Amy Harris, jeune détective de la police anglaise, se retrouve impliquée dans une sale affaire qui mêle des officiers de police. Elle enquête sur cette affaire ce qui l’a conduit par la suite à intégrer l’unité Ghost Squad.
Informations sur
- Nom original de la série The Ghost Squad
- Créateur Tom Grieves
- Dates 2005-2005
- Genre Drame Policier
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale Channel 4
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 8
- Durée 45 minutes
-
Critique
La liste des séries policières est longue et il semble difficile d’en faire le tour. Parmi les copshows qui fleurissent à foison, outre-Atlantique notamment, il est possible de découvrir de temps en temps des petites perles qui méritent vraiment de s’arrêter dessus et de prendre le temps de les regarder. Tel est le cas avec Ghost Squad qui ne dure malheureusement que 8 petits, trop petits, épisodes !
La série est un vrai bijou proposant aux téléspectateurs de découvrir une face cachée des forces de l’ordre. Certes, il n’y a rien de novateur à suivre les aventures de ripoux. Néanmoins, Ghost Squad ne s’arrête pas seulement à nous présenter des flics qui abusent du système, elle s’attache, par le biais de son personnage principale, Amy, à nous dévoiler un peu plus les abus et surtout comment une cellule secrète est capable d’infiltrer les brigades de police pour faire tomber les policiers criminels. La mise en scène et le déroulement du scénario est la plupart du temps bien amené, ce qui a pour finalité de déstabiliser le téléspectateur qui ne sait plus sur quel pied danser. Ce policier est-il foncièrement mauvais ? Y a-t-il une once de bon jugement dans ce qu’il a fait ? La Ghost Squad ne va-t-elle pas trop loin ? Des questions qui nous taraudent à chaque épisode et qui permettent fondamentalement d’adhérer à la série.
L’autre aspect positif est le personnage d’Amy. Ce brin de jeune femme est des plus charmants, et au fil des épisodes il est difficile de ne pas s’inquiéter des situations délicates dans lesquelles elle évolue. Elaine Cassidy (Harper’s Island), l’interprète d’Amy, nous livre un très bon jeu d’acteur, au même titre que Jonas Armstrong (Robin des bois), Pete dans la série, même si celui-ci se fait plus rare.
Une séries policière très agréable à suivre et qui aurait mérité une saison 2 pour approfondir le métier difficile dans lequel est plongée Amy et également pour développer les relations entre les personnages principaux. Une adaptation américaine aurait dû voir le jour en 2006 sur la Fox. De son côté, France 2 devrait proposer une adaptation française prochainement, en espérant qu’elle s’inspirera amplement de sa consœur d’outre-Manche.
La vie de Franck Taylor va basculer le jour où son fils Kevin est enlevé. Son mariage et sa carrière vont alors en pâtir. Il décide de quitter les forces de police pour devenir détective privé. Lors d’une sinistre enquête où il est à la recherche d’un criminel nommé Simon, Franck est grièvement blessé. Le criminel trouve la mort mais il revient pour hanter Franck. Depuis ce jour, Franck Taylor est hanté par des revenants qui tentent de lui faire passer des messages pour l’aider à résoudre des affaires. Un monde étrange apparaît sous les yeux de Franck...
Informations sur
- Nom original de la série Haunted
- Créateur Rich Ramage Andrew Cosby
- Dates 2002-2002
- Genre Fantastique Policier
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale UPN
- Chaîne(s) de diffusion française M6, Série Club, TF6, W9
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 11
- Durée 42 minutes
-
Critique
Haunted fait partie de ces nombreuses séries qui n’ont connu qu’une seule et unique saison. De telles séries n’ont pas le temps de s’installer, et les téléspectateurs qui pouvaient s’intéresser à l’intrigue et apprécier les personnages restent alors sur leur fin. C’est exactement ce qui s’est passé pour Haunted.
Le thème de la série avait de quoi attirer lorsque la diffusion a été annoncée. Enfin une série fantastique sur les morts, les esprits mais un peu plus adulte de ce que l’on a l’habitude de nous servir. Le show est à la fois sombre et intrigant. Dès le départ, on comprend que Franck Taylor souffre et cette souffrance, Matthew Fox réussit parfaitement à la communiquer aux téléspectateurs.
A ce beau tableau, il faut tout de même ajouter quelques éléments négatifs. Le personnage de Simon n’est pas assez approfondi, mais certainement qu’une seconde saison aurait apporté des réponses quant à ce personnage récurrent et énigmatique. Autre point négatif, décidément toujours pour ce pauvre Simon, il est à noter que le maquillage laisse à désirer et que le fantôme laisse plutôt place à un clown triste !
Haunted est donc une série qui avait du potentielle et qui a malheureusement été gâchée. On aurait aimé une seconde saison qui puisse apporter des éclaircissements sur la relation entre Simon et Franck, sur les dons de Franck, etc.
A noter que cette série, ainsi que le mélodrame La vie à cinq, a permis à Matthew Fox d’être connu du grand public et ainsi décrocher un rôle principal dans la mondialement célèbre série Lost.
Matthew Fox dans Haunted
John Amsterdam est un brillant inspecteur de New York. Il n’est cependant pas un être ordinaire car derrière cette apparence d’homme de 35 ans, se cache un immortel âgé de plus de 400 ans. C’est après avoir sauvé la vie d’une jeune indienne en 1642 qu’il a gagné la vie éternelle. Selon la prophétie, il retrouvera sa mortalité le jour où il rencontrera le véritable amour. Depuis, John erre de siècle en siècle collectionnant conquêtes, enfants (63), chiens (36) et pertes d’êtres chers. Aujourd’hui, John travaille à la section homicide de la police de New York au côté d’Eva Marquez sa nouvelle coéquipière...
Informations sur
- Nom original de la série New Amsterdam
- Créateur Allan Coeb Christian Taylor
- Dates 2008-2008
- Genre Drame Science Fiction
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 8
- Durée 42 minutes
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Critique
John Amsterdam ou l’homme qui a vécu 400 ans pour faire seulement huit apparitions à la télévision... Et oui, New Amsterdam fait partie de ces séries à qui on ne laisse pas beaucoup de chance et qu’on annule au bout de la première saison. Les audiences n’étaient pas vraiment au rendez-vous, même si le pilote a eu un certain succès avec un taux plus élevé que les autres épisodes.
C’est donc avec tristesse que j’ai appris que la FOX ne renouvelait pas le show pour une saison 2. Avec tristesse car la série avait je pense un fort potentiel. Comme la plupart des héros immortels, John Amsterdam est un personnage charismatique et donc très agréable à suivre et à voir évoluer dans les enquêtes policières qu’il mène. John est également drôle quand il n’hésite pas à faire de franches allusions sur son long passé. Personne ne comprend de quoi il parle et il est perçu comme étant un fou et c’est là qu’on prend plaisir à partager son secret et à voir son entourage déstabilisé.
Vous l’aurez compris, le héros est des plus sympathiques mais derrière tout ce côté, beau gosse, brillant, intelligent et drôle, se cache l’autre visage de John Amsterdam.
Nikolaj Coster Waldau, aka John Amsterdam
Comme la plupart des personnages dans son genre, John est un homme torturé qui souffre énormément. Alors vous me direz qu’il n’y a pas de nouveauté par rapport à un Angel par exemple. Et pourtant j’ai trouvé le personnage de John Amsterdam très creusé. Dès le deuxième épisode, la série nous confronte au drame de la vie du héros qui est de voir ses proches mourir sous ses yeux. En effet, on apprend qu’Omar est son fils. Il est âgé de 65 ans ce qui implique que John le voit vieillir et le verra mourir. Comme on le sait, le plus dur dans la mort n’est pas la mort elle-même et celui qui trépasse, mais bel et bien celui qui reste et devra faire le deuil de l’être cher. John est confronté à cette situation depuis plus de 400 ans. Il voit au cours des décennies les femmes qu’il a aimées, ses enfants (63) et ses amis mourir les uns après les autres, ne lui laissant que ses souvenirs à ressasser inlassablement sans qu’il puisse trouver le repos de la mort pour oublier. John Amsterdam vit un véritable cauchemar, un calvaire qui prendra fin le jour où il rencontrera l’amour. Il trouvera son salut dans le véritable amour... c’est beau ! Tout ça paraît cucul mais personnellement, je trouve que la série a très bien su retranscrire la détresse du héros.
A côté de cela, la série pêche au niveau des enquêtes policières qui sont pour la plupart très peu intéressantes. Heureusement, le fil rouge de la série sur le secret de John et la quête de l’amour relève la qualité de chaque épisode.
Pour conclure, il est bien regrettable que la FOX n’ait pas offert au show une chance avec une seconde saison qui aurait été je pense captivante, mais la loi de l’audimat ne pardonne pas.
"Je me suis réveillé sur une île au large des côtes de Seattle. Je ne savais pas comment j'avais atterri là, ni qui j'étais. Mais je savais apparemment tout sur tout le reste. Il y avait des choses me concernant que je ne comprenais pas : cette cicatrice, de ne voir qu'en noir et blanc, une claustrophobie extrême... Et bien que mes dons apportent des réponses aux autres, je cherche toujours les réponses à mes questions. Comme toutes les personnes dont on ignore l'identité, je m'appelle John Doe."
Informations sur
- Nom original de la série John Doe
- Créateur Brandon Camp Mike Thompson
- Dates 2002-2003
- Genre Science fiction Drame Policier Mystère
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale Fox
- Chaîne(s) de diffusion française M6, W9, TF6, Série Club
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 21
- Durée 42 minutes
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Critique
John Doe fait partie de ces séries télévisées qui n’ont pas eu la chance de perdurer sur nos écrans de télévision. En effet, après une vingtaine d’épisodes, la série a été annulée et ce, par manque de popularité. Pourquoi ? Les téléspectateurs n’ont-ils pas su discerner l’intérêt de la série ? La chaîne n’a-t-elle pas fait assez de promotion autour de son programme ? Rien ne sert d’épiloguer sur les raisons de cet arrêt qui a attristé un grand nombre de fans.
John Doe avait tous les atouts de son côté pour en faire une série culte :
- - des intrigues ;
- - un personnage charismatique ;
- - un complot ;
- - des secrets...
En une seule saison, John Doe est bel et bien devenue une série de référence.
Mais ce succès ne dependrait-il pas tout simplement du fait que la série n'ait connu qu’une seule et unique saison. Le mystère reste encore complet, John Doe se pose toujours autant de questions sur lui-même, sur ses dons, sur sa vie passée, sur ses ennemis... et le téléspectateur reste lui aussi dans ce brouillard qui le laisse imaginer et fantasmer sur ce qu’aurait pu devenir cette série.
En 2005, l’ouragan Katrina frappait la Nouvelle-Orléans offrant aux États-Unis un désastre sans précédent. Deux ans plus tard, la ville connaît encore un très large désordre. La police a subi de nombreuses pertes, les prisons sont pour la plupart détruites offrant ainsi aux criminels une ville à leur portée. Face aux pillages, agressions et autres crimes en tout genre, les habitants ne se sentent pas en sécurité malgré les efforts de quelques irréductibles policiers qui comptent bien ramener l’ordre dans leur ville. La série suit les aventures de Martin Boulet, un officier faisant partie de l’unité spécialisée dans les criminels dangereux, et son nouveau partenaire, Trevor Cobb, un ancien militaire qui cache un terrible secret...
Informations sur
- Nom original de la série K-Ville
- Créateur Jonathan Lisco
- Dates 2007-2007
- Genre Policier Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française M6, Série Club
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 11
- Durée 42 minutes
-
Critique
Une énième série policière débarque sur le réseau des chaînes américaines en 2007. Y a pas à dire, le genre policier est définitivement un genre qui marche bien et qui plait largement au public. Et pourtant je trouve souvent que les séries se ressemblent trop et ne font qu’emprunter des thèmes récurrents les unes aux autres.
Pour K-Ville, ma première impression fut plutôt bonne. En effet, le pitch de départ est novateur et surtout ose s’aventurer dans un drame sociopolitique qui a bouleversé les américains en 2005. Pas évident de parler d’une tragédie qui a ému des millions de personnes et qui a secoué les classes politiques pour leur non-engagement. La série nous dévoile une Nouvelle-Orléans semblable à une ville fantôme, deux ans après le passage de Katrina. Les images sont assez choquantes et très prenantes quand on découvre la misère et le calvaire que les habitants ont dû vivre. On se rend surtout compte que deux ans après, la ville est abandonnée et que les aides sont des plus rares. De ce point de vue, la série dénonce et c’est une très bonne chose.
Bien entendu, K-Ville ne s’arrête pas à ce constat. C’est avant tout une série policière et comme toutes les séries de ce genre, on suit une unité de police au quotidien. C’est à travers les personnages de Boulet et de Cobb que la ville prend vie. Deux personnages attachants qui se lient rapidement d’amitié. Les intrigues personnelles ou en rapport avec l’unité de police sont pour la plupart intéressantes et il est bien dommage que la série se soit arrêtée en cours car il aurait été appréciable d’en savoir plus sur Cobb qui est un personnage très énigmatique.
Regret est le mot à retenir si on parle de la série. Je regrette vivement que la série ne se soit pas plus ancrée à nous parler de l’âme de la Nouvelle-Orléans au lieu de privilégier des enquêtes pas très novatrices, seul le cadre extérieur change.
Je regrette que la diffusion se soit arrêtée en cours avec un grand vide sur qui est réellement Cobb et sur ce qu’il cherche à faire dans l’unité de Boulet. Seuls 11 épisodes ont été diffusés sur les 13 prévus à l’origine. Il faut préciser que la grève des scénaristes qui sévissaient alors au moment de sa diffusion n’a pas arrangé le cas de la série.
Quelques regrets certes mais une saison agréable à suivre dans son ensemble.
Un jeune garçon est retrouvé mort sur une plage de Gracepoint. Les détectives Ellie Miller et Emmett Carver sont assignés pour enquêter sur ce drame. La famille du garçon ainsi que tous les habitants de Gracepoint se retrouvent dans un tumulte effroyable.
Informations sur
- Nom original de la série Gracepoint
- Créateur Chris Chibnall
- Dates 2014-2014
- Genre Drame Policier
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale FOX
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 10
- Durée 42 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Broadchurch, The Killing, Forbrydelsen, Mare of Easttown...
Docteur Jonathan Chase : riche, jeune, beau garçon. Un homme à l’avenir des plus brillants et au passé des plus obscurs. Des replis les plus profonds de l'Afrique, aux sommets les plus élevés du Tibet, il est l’héritier du savoir de son père et des sombres mystères de l'univers. Jonathan Chase, le maître des secrets qui ont séparé l'homme de l'animal et l'animal de l'homme : l'homme-animal !
Informations sur
- Nom original de la série Manimal
- Créateur Glen A. Larson Donald R. Boyle
- Dates 1983-1983
- Genre Fantastique Policier
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale NBC
- Chaîne(s) de diffusion française M6, La Cinq, FR3, TF1
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 8
- Durée 42 minutes
-
Critique
Il y a des souvenirs d’enfance que l’on souhaiterait garder intacts pour toujours. Pouvoir s’y référer continuellement en ayant en tête quelque chose de positif, de plaisant, quelque chose qui a pu construire notre personnalité et nous affirmer dans la vie. Est-ce qu’une série télévisée a un tel pouvoir ?
Comme toute œuvre créée par l’Homme, qu’elle soit littéraire, cinématographique ou encore tirée d’un mythe, il est tout à fait concevable de valider cette hypothèse. Qui n’a jamais fait de son héros préféré une référence dans sa vie ? Il y a bien des limites à ne pas dépasser et il faut se rappeler que certaines œuvres ne sont que fiction, néanmoins, le pouvoir des références dans toute œuvre écrite ou imaginée par l’Homme ne peut être remis en question.
C’est bien beau, ces élucubrations dignes d’un philosophe de comptoir, mais je sens que tu te demandes où je veux en venir. Alors entrons dans le vif du sujet. Je vais te présenter ma déception lorsque j’ai revu la série Manimal presque 20 ans après mon premier visionnage émerveillé.
Pour cela prenons une petite analogie de l’interaction entre l’homme et l’enfant, l’homme représentant ici notre cher Manimal et l’enfant représentant mon Moi quand j’avais l’âge de regarder des niaiseries à la télévision et de les comprendre à ma propre échelle, c’est-à-dire pas grand-chose !
A cette époque, Manimal était diffusée entre autres sur M6, TF1 et La Cinq, qui nous balançaient les 8 épisodes (et oui il n’y en a que 8 !) de la série en boucle. Je découvrais, certainement en un beau samedi après-midi, cette série énigmatique et son héros mystérieux, Jonathan Chase. Cet homme m’est apparu de suite comme magique, il avait la faculté de se transformer en n’importe quel animal. L’émerveillement que m’offrait la petite lucarne était imposant. Je n’étais pas ce métamorphe et pourtant je me voyais en lui. Le soir en me couchant ou dans mes jeux avec mes bonhommes (GI Joe, l’époque veut ça !) ou dans mes combats imaginaires, je me voyais tel un Jonathan Chase devant une difficulté, me concentrant, respirant profondément par le nez et expirant par la bouche, les yeux clos et là, la magie s’opérait. Le garçon devenait animal et pouvait tel un félin fuir le danger, tel un taureau repousser l’adversaire, tel une souris s’immiscer dans les conversations des parents, tel un aigle voler et découvrir le monde. Bref, un rêve que certainement beaucoup d’entre nous ont pu faire un jour ou l’autre que ce soit grâce à Manimal ou tout simplement grâce à un esprit très imaginatif.
Donc tu l’auras compris, l’homme avait rendu l’enfant admiratif. Mais, c’est bien connu l’enfant finit toujours par être déçu par les adultes. Ces derniers cachent bien leur jeu et sont parfois habités par le mensonge et la tromperie. Et banco ! Telle ne fut pas ma surprise lorsque devenu à mon tour homme et adulte je redécouvrais cette série.
Alors revenons sur ce que j’ai vu d’antan et ce que j’ai pu découvrir quelques années plus tard. À l’époque, je ne faisais pas vraiment attention aux scenarii et quelle erreur ! Ce que j’ai principalement vu, avec mes yeux d’enfant, c’est un homme qui se transforme en animal et fait fuir les méchants pour faire le malin devant la belle et sauver les pauvres gens. Un pouvoir magique, splendide, hors du commun ? Oui et non.
Oui car ça reste toujours extraordinaire de pouvoir se métamorphoser mais quand on regarde la série maintenant, on ne peut que rigoler. Les effets spéciaux ont très mal vieillis et les scènes de mutation sont excessivement longues. Alors quand Chase décide de se changer 3 ou 4 fois dans l’épisode et qu’on perd à chaque fois plusieurs minutes à le voir faire, et souvent pour devenir le même animal, ça fait long et on se lasse. La preuve avec cette compilation :
Et en plus, gamin j’avais l’impression que le scientifique se changeait en une multitude d’animaux... que nenni ! Chase se transforme en panthère, en faucon, en panthère, en dauphin, en panthère, en cheval, en panthère, en serpent, en panthère, en bœuf, en panthère et en ours. Comment ça j’ai répété "panthère" ? Oui et bien vas lui dire à Chase de varier ses transformations car pour ma part il m’a bien gonflé à se faire pousser les moustaches 12 fois par épisode !
Autre point. Gamin je me disais : "il est vraiment trop fort ce Jonathan, il a toujours la classe". Oui et bien un peu trop, car dans la lignée d’un Hulk qui ne craquera jamais, ô grand jamais son pantalon entièrement (à ce sujet, j’en suis sûr que son pénis est minuscule et pas vert !), Chase se transforme, mais ne déchire jamais ses vêtements et une fois sa transformation terminée il se retrouve de nouveau habillé avec ses tenues intactes. Il fallait le dire que Jonathan était intime avec Mandrake le Magicien.
Enfin, dernier point que je n’ai jamais calculé étant petit : les allusions sexuelles.
Mais dites-moi, quel petit coquin ce Jonathan Chase ! Ah la petite Brook en prend pour son grade durant les 8 épisodes qui composent la série. On comprend bien qu’il a un petit faible pour notre Candie version Manimal, mais bon il y a des façons de faire, surtout pour un homme qui se veut être un gentleman. Ces allusions qui auraient pu être drôles et fines sont finalement plutôt lourdes, insipides et à la limite offusquantes pour les femmes. On peut ne pas en tenir rigueur au regard de l’époque, les années 80, et ses nombreux héros machos à moustache, quoique Jonathan n’est pas fourni de poils sub-nasaux.
Pour conclure, tu l'auras compris que l’enfant que j’étais a été fortement déçu en redécouvrant cette œuvre que je trouvais de grande qualité fut un temps. Chacun aura sa propre opinion sur la série et il est certain que beaucoup sauront encore l’apprécier, du moins je l’espère, alors dans ce cas ne prends pas en compte ma critique que tu trouveras indubitablement acerbe et replonge-toi dans l’univers de Manimal.