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A l’intérieur d’Oswald, centre pénitentiaire de haute sécurité, a été aménagé un quartier expérimental nommé Emerald city. Dans cette prison de verre, les détenus dorment dans des cellules où les vitres ont remplacé les barreaux et Tim McManus, directeur du bloc, tente de concilier discipline et éducation. Parmi les prisonniers, aussi bien incarcérés pour braquage, meurtre, trafic de drogues, que ce soit pour deux ans ou à perpétuité, on distingue différents clans : gangsta, ritals, latinos, irlandais, nazis, bikers, musulmans. Une cohabitation difficile. Ils se frottent les uns aux autres, se battent, s’entretuent, s’éliminent par les coups les plus bas. Chaque clan a son leader charismatique, leader à l’autorité tôt ou tard contestée. A Oz, on a plus d’ennemis que d’amis, les matons ne font pas dans la dentelle et aucun magicien ne vous permettra de claquer des chaussures pour rentrer dans votre foyer...
Informations sur
- Nom original de la série Oz
- Créateur Tom Fontana
- Dates 1997-2003
- Genre Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale HBO
- Chaîne(s) de diffusion française M6, Série Club
- Nombre de saison(s) 6
- Nombre d'épisodes 56
- Durée 55 minutes
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Escape at Dannemora, Orange is the new black, Criminal Justice, Prison Break...
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Critique
Prison Break semble bien fade et d’une platitude extrême une fois qu’on a vu Oz. Dans la série pénitentiaire, on fera difficilement mieux que celle-ci. Même si elle est déjà culte, il restera difficile de se la procurer ou de la voir en entier à la télé. Et elle n’est pas prête de passer en prime-time...
Oz abrite que des pourris, qu’ils dirigent les murs, y fassent régner l’ordre ou en soient prisonniers. Aucun homme n’est totalement bon (les femmes échappent un peu à la règle mais elles sont pratiquement absentes de la série), les bourreaux deviennent victimes et inversement. On assiste à des retournements de situation surprenants, portés par des acteurs tous excellents (ils sont nombreux et on a su les apprécier dans d’autres séries, dont plusieurs dans Lost).
Tom Fontana, producteur et scénariste, ose tout et nous désarçonne constamment, jusque dans l’extrême violence (la série est interdite aux moins de 16 ans) qui choquera certains spectateurs et dissuadera les plus sensibles. L’enfer doit être un peu de ce goût-là... Et s’il est vraiment pavé de bonnes intentions alors ce ne sont que celles de McManus qui croient dur comme fer en son unité expérimentale comme moyen de rédemption... Même si les agressions, les humiliations, la haine, la soif de pouvoir s’accumulent d’épisodes en épisodes, on s’attache à ces personnages charismatiques. Le communautarisme peut parfois sembler caricatural et la religion trop prégnante mais tout est, de toute manière, exacerbé dans la série. Et l’exagération ne lui nuit pas. Elle l’étoffe au contraire. Dans ce huis-clos – les personnages ne sortent jamais – on étouffe tellement que tout ne peut être qu’amplifié.
Le tout est toujours bien réalisé, avec notamment une très bonne gestion du rythme qui fait qu’on ne trouve jamais le temps long et que chaque scène a sa place dans tout un ensemble. L’idée du narrateur enfermé dans un cube de verre (le détenu Augustus Hill interprété par Harold Perrineau) qui s’adresse à nous à chaque début d’épisode et nous immerge ainsi dans le quotidien carcéral en nous présentant, avec cynisme et ironie, les chefs d’accusation et les peines d’un ou plusieurs détenus (les différences de peine pour le même crime varient d’un détenu à l’autre, bien souvent selon la couleur de sa peau), est novatrice et particulièrement prégnante. Même si la première saison reste la meilleure (le suspens sur lequel nous laisse le dernier épisode est insoutenable, l’émeute de Prison Break à côté de ça, c’est du pipi de chat !), toutes les autres se renouvellent avec talent. On restera même sur notre faim à l’épisode 56...
À lire : Ces 10 acteurs ont joué dans Oz, tu les remets ? | Pourquoi tu ferais mieux de regarder ces séries plutôt que Prison Break ?
- Bande originale
Voici le 3ème Volet de notre abécédaire des séries cultes. Pour consulter les premiers épisodes, c’est par ici : L'abécédaire des séries cultes (1/4) et L'abécédaire des séries cultes (2/4).
Dans cette troisième partie, je te conseille de garder l’esprit ouvert, le culte prend des formes bien variées et assez inattendues. Au programme : couteau suisse, gladiateurs, croque-mort, moustache, quéquettes sous la douche, machiavélisme, coupe mulet, Leonardo Dicaprio, etc. de quoi rassasier les plus intrépides d’entre nous !
Dans la vie, il y a des séries qui dépeignent avec grande qualité un univers, un sujet ou un thème, et il y a les autres. Le monde carcéral, ou des prisons pour les plus illettré·e·s d’entre vous, a été traité de multiples façons dans les fictions télévisuelles. Certaines nous ont captivé par leur réalisme et leur exploration audacieuse du monde pénitentiaire. D’autres, malgré un début prometteur, se sont perdues dans un dédale d’inepties. Revenons ensemble sur la promesse brisée de Prison Break et découvrons 3 autres séries carcérales qui surpassent sans grande difficulté la série avec les deux frangins (avec en prime une série bonus).
Ces comédiens, tu les connais parfaitement car tu les as suivis dans une de tes séries préférées ou tu les suis actuellement. Peut-être même les as-tu connus dans la série Oz. Si ce n’est pas le cas, il n’est jamais trop tard pour découvrir cette série culte.
J.K. Simmons, Lee Tergesen, Harold Perrineau, Kirk Acevedo, Zeljko Ivanek... les reconnaîtras-tu ?
Prison Break est sur le point de renaître de ses cendres. Selon TV Line, la FOX aurait l’intention de donner une seconde vie à sa série dramatico-carcérale des années 2000.
Une nouvelle qui te laisse sans voix n’est-ce pas ?