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L’Angleterre connaît un drame sans précédent. Les morts reviennent à la vie et attaquent la population. Leur nombre s’accroît au fur et à mesure ne laissant qu’une infime chance aux survivants de s’en sortir. Une poignée de personnes ignore encore le massacre qui fait rage dans toute l’Angleterre. Il s’agit des membres de l’émission de télé-réalité "Big Brother". Les 7 participants et quelques membres du staff de l’émission se retrouvent vite confrontés à leur pire cauchemar...
Informations sur
- Nom original de la série Dead set
- Créateur Charlie Brooker
- Dates 2008-2008
- Genre Horreur Zombies
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale Channel 4
- Chaîne(s) de diffusion française CinéCinéma Frisson, Arte
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 5
- Durée 45 minutes + 30 minutes
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The Walkind Dead.
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Critique
C’est l’illustre philosophe anglais Thomas Hobbes qui disait "homo homini lupus" ("l’homme est un loup pour l’homme"), en d’autres termes l’homme est capable du pire et ce même envers ses semblables. Cette citation colle parfaitement à la série horrifique que Channel 4 a diffusée sur son antenne en octobre 2008.
Au fil des 5 épisodes on a l’occasion de rencontrer des personnages à la fois attachants et détestables. Détestables car dès qu’il s’agit de survie, l’homme devient un être exécrable prêt à tout pour sauver sa vie et ce au péril de la vie des autres. Les zombies qui sont eux à "l’état de nature" n’ont aucune règle. Un rapprochement peut allègrement être fait avec les survivants qui eux aussi sont tentés d’outrepasser les règles pour survivre. Les zombies et les survivants s’entretuent et pourtant ils ne sont pas si différents les uns des autres. Je n’irai pas plus loin dans cette pseudo analyse philosophique de "l’état de nature" des zombies et des hommes en danger car là n’est pas le propos de cette critique. Je tenais simplement à pointer du doigt que Dead set a su reprendre intelligemment les clés qui font un bon film de zombie.
Dead set nous plonge donc habilement dans un huis clos où scènes gores et scènes psychologiques sont remarquablement entremêlées. Les adeptes de films sur les morts-vivants se délecteront devant la série qui ne lésine pas sur les litres d’hémoglobine versés, sur les démembrements, sur les explosions de crâne ou encore sur les tripailles à l’air.
A côté de cette touche crade et à la limite du soutenable par moment, le show alimente parfaitement la psychologie de ses personnages. Ces derniers perdent le contrôle à tour de rôle et il est très intéressant de les voir se quereller, se rapprocher et se manipuler les uns les autres.
Mais ce qui fait l’originalité de la mini-série est bien entendu le lieu où se déroule l’action. Imagine si en 2001 lorsque Loft Story était diffusée, des zombies avaient attaqué le plateau pour dévorer et écarteler Loana, Aziz ou Jean-Edouard... qui n’en a pas rêvé ? Avoue que si tu n’y as pas pensé, ça aurait pu être bien fun dans la piscine !
Il fallait quand même y penser, et c’est Charlie Brooker, le créateur de Dead set, qui nous offre cette idée saugrenue mais des plus intéressantes surtout à la fin quand on voit la télé diffuser les images en direct du loft, ce dernier étant ravagé laissant les zombies errer parmi des flaques de sang. Une bien belle image de notre société gouvernée par les médias et les trop nombreuses émissions débilitantes que sont les shows de télé-réalité.
A la suite d’une prise d’otages qui a mal tourné dans un lycée de Buenos Aires quatre étudiants ont trouvé la mort dans un incendie accidentel. Cinq ans plus tard, on retrouve le corps carbonisé du professeur à l’origine de cette prise d’otages. A côté du corps se trouvent deux pierres tombales où sont inscrits deux noms, celui de Renzo Márquez et de Laura Santini. Le premier était intervenu lors de la prise d’otages qui avait mal tournée et était en partie responsable du drame qui avait suivi.
Laura, quant à elle, est une psychologue dont un des patients se trouvait être un des étudiants. L’implication de ces deux personnes dans ce dramatique accident va les réunir 5 ans plus tard dans une affaire où des morts suspectes vont s’avérer être toutes liées à un seul et même point...
Informations sur
- Nom original de la série Epitafios
- Créateur Marcelo Slavich Walter Slavich
- Dates 2004-2004
- Genre Drame Policier Horreur
- Pays de production Argentine
- Chaîne(s) de diffusion originale HBO
- Chaîne(s) de diffusion française Jimmy, Canal+, Paris Première
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 26
- Durée 45 minutes
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Critique
La qualité de réalisation et la qualité du scénario d'Epitafios sont tout à fait impressionnantes. Il faut dire que pour ce dernier ce n’était pas franchement évident étant donné que le visage du serial killer est dévoilé dès le quatrième épisode. Mais cela n’empêche pas la série d’avancer et au contraire, la seconde moitié de la saison est beaucoup plus alléchante que la première.
Tout ce qui fait le succès d'une bonne série policière y est présent :
- - des cliffanghers à chaque fin d’épisodes pour tenir le spectateur en haleine ;
- - des rebondissements à tout bout de champ tout au long des épisodes ;
- - des meurtres (ils n’y sont pas allés à la légère, le sang coule, les têtes tombent et la panique gagne même les plus intrépides des personnages) ;
- - une musique stressante et oppressante s’installe dès que le Mal entre en jeu ;
- - des lieux lugubres propices au bon déroulement des méfaits du tueur...
Les scènes de meurtre sont un point essentiel de la série. C’est à ce moment précis que l’on découvre réellement le sadisme et toute la noirceur et la haine qui émane du serial killer. Il faut dire que les idées de tortures sont ingénieuses et d’une intense brutalité.
Tous ces éléments te présentent une série que l’on pourrait qualifier de chef d’œuvre, cependant il y a quelques points qui apparaissent comme agaçants. En effet, de nombreux clichés et imperfections hantent Epitafios.
La question que je me suis posé dès que le tueur est apparu à l’écran est la suivante : pourquoi faut-il qu’un serial killer soit toujours présenté comme quelqu’un de foncièrement atypique tout en étant montré de la même façon dans toutes les fictions ? Oui, tu l’auras compris le tueur est quelqu’un de maniaque, de sadique et qui aime qu’on l’admire. Certes ça paraît logique, ce n’est pas un serial killer pour rien, il est psychologiquement dérangé. Mais ce n’est pas là que se pose ma contrariété. Encore une fois, le serial killer aime se promener torse nu dans son appartement (le culte du corps), il aime la musique classique qu’il écoute le volume au maximum et son seul lien avec la réalité se trouve être son rat. Sans oublier l’élément incontournable : on ne l’attrape jamais, il passe toujours à 2 centimètres des héros mais ceux-ci ne le voient même pas. Ce dernier élément devient assez énervant quand il y a 13 épisodes d’une heure chacun, mais il faut bien faire durer le suspens.
Epitafios n’est pas une série qui restera à jamais dans les mémoires mais elle vaut le détour car je pense qu’elle peut chambouler la donne pour ce qui est des séries policières / thriller.
Au large de Seattle se situe l’île Harper, une île au passé macabre ayant été le lieu d’un massacre. Sept ans plus tard, Henry Dunn retourne sur cette île pour se marier avec Trish. Il est accompagné de sa famille, ses amis et sa meilleure amie, Abby Mills, dont la mère avait été une victime du tueur en série. Alors que tous pensent passer un moment magique et rempli de bonheur, la mort frappe à nouveau ne laissant que peu de chance à Henry et son entourage. Une lutte pour rester en vie s’engage alors sur l’île...
Informations sur
- Nom original de la série Harper's Island
- Créateur Ari Schlossberg
- Dates 2009-2009
- Genre Horreur
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale CBS
- Chaîne(s) de diffusion française W9
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 13
- Durée 42 minutes
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Critique
Une série d’horreur, je dis "oui", une série avec des blondinettes qui se font étriper, je dis encore "oui", une série avec un gros méchant qui prend un malin plaisir à trucider tous les habitants d’une île, je dis toujours "oui", mais alors une série de 13 épisodes dont plus des trois quarts des intrigues sont dignes d’une piètre série pour adolescents, je dis "faut pas pousser !". Il n’y a pas écrit "j’ingurgite tout ce que vous diffusez, alors rassasiez-moi !". Et malgré tout, j’ai regardé la série, et dans son intégralité.
Pourtant, en lisant le synopsis de Harper’s Island, je me disais qu’il y a avait la possibilité de faire quelque chose d’original, de malsain et de tenir en haleine durant 13 épisodes le badaud qui passerait devant son téléviseur le soir de la diffusion du pilote. Cela aurait pu être le cas, mais pour cela il aurait fallu réduire le nombre d’épisodes à 2, allez soyons indulgent, 3.
Dans ce cas, il aurait tout simplement été bon d’en faire un téléfilm. Ainsi, les moments d’angoisse que la série essayait, tant bien que mal, de faire passer aurait pu avoir une autre portée. Car dans le développement de la série, les instants propices aux frayeurs, frousses et autres affolements propres au genre sont bien présents mais ils sont malheureusement entachés par des histoires annexes bien souvent peu intéressantes. Par exemple, que Christopher (Matt Barr) et Cal (Adam Campbell) se fassent la gué-guerre pour la belle Chloé (Cameron Richardson) n’a que peu d’intérêt.
Autre exemple et pas des moindres, car certainement le plus insipide de l’histoire, c’est tout l’arc développé autour de la mallette d’argent et des distensions que celle-ci peut causer à l’intérieur du groupe. Oui, on se doute que devant une telle somme d’argent, l’être humain devient cupide, méprisable et égoïste, pas besoin de s’éterniser sur ce genre de détail qui, au final, n’apporte rien de bien concret au scénario. Il aurait été bon de mettre ces quelques éléments de côté et de détailler plus amplement la personnalité du tueur, d’approfondir le ressenti et donc toute la psychologie amenée par les angoisses de chacun dans cette lutte contre le Mal.En d’autres termes, il aurait fallu creuser ce jeu de massacre plutôt que de l’enrober d’une montagne de faits qui ternissent le récit. Et même si ces faits permettent de présenter les liens entre les personnages, pas besoin de s’éterniser. Le genre horreur-épouvante-drame est bien plus efficace quand il met en exergue les émotions des personnages.
A présent, venons-en aux personnages. En plus de nous dévoiler une psychologie de bas étage, voire de comptoir du PMU du village paumé au fin fond de la Creuse (le Gers marche bien aussi !), Harper’s Island est desservie par une interprétation bien souvent approximative. Je ne dis pas que les acteurs sont mauvais, ce serait faire preuve de mauvais esprit de ma part. Je dis simplement que pour avoir déjà vu Elaine Cassidy (Ghost squad), Christopher Gorham (Jake 2.0, Ugly Betty) ou encore Jim Beaver (Deadwood) dans d’autres shows et avoir apprécié leur prestation, Harper’s Island a là aussi échoué.
Elaine Cassidy dans Harper's Island
Pour les acteurs cités précédemment cela passe encore mais pour d’autres, la copie est à revoir. Il faut dire que jouer l’acteur quand on a un personnage aussi intéressant qu’un bâtonnet de surimi dans un banana split, il n’y a rien à faire si ce n’est lire ses répliques et passer pour un con !
Comment ça je suis dur ? Pour tout te dire j’ai été vraiment déçu par la tournure qu’a prise la série. Le premier épisode m’avait fait une assez bonne impression. Il mettait bien en place les choses et démarrait tranquillement avec des meurtres originaux. Mais voilà, la suite de la série n’a pas été du même acabit et au fil des épisodes, je me suis vu déchanter. Là où de mauvais films d’horreur réussissent au moins à me faire rire, Harper’s Island n’a su suscité que l’ennui en moi.
Dommage, l’idée était là. Au final, rien de transcendant et pas grand-chose à retenir. Copie à revoir ! Et si vous voulez regarder une série avec un serial killer je vous conseille plutôt de vous jeter sur Epitafios, une série autrement plus recherchée.
En 1893, Lizzie Borden et sa soeur Emma tentent de vivre une vie normale juste quelques mois après l'acquittement de Lizzie pour l'assassinat de ses parents...
Informations sur
- Nom original de la série The Lizzie Borden Chronicles
- Créateur /
- Dates 2015 - 2015
- Genre Drame Horreur Mini série
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale Lifetime
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 8
- Durée 60 minutes
Bienvenue dans l'antre de la Crypte où son Gardien nous conte des histoires toutes plus effrayantes les unes que les autres.
Informations sur
- Nom original de la série Tales from the Crypt
- Créateur William M. Gaines
- Dates 1989-1996
- Genre Horreur Zombies Anthologie
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale HBO
- Chaîne(s) de diffusion française M6, 13ème rue, RTL9, Série Club, Sci Fi, Jimmy
- Nombre de saison(s) 7
- Nombre d'épisodes 93
- Durée 30 minutes
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Informations sur
- Nom original de la série Damien
- Créateur Glen Mazzara
- Dates 2016-2016
- Genre Horreur Drame
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale A&E
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 10
- Durée 45 minutes
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Informations sur
- Nom original de la série Dead of Summer
- Créateur Adam Horowitz Edward Kitsis Ian Goldberg
- Dates 2016-2016
- Genre Horreur Mystère
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale Freeform
- Chaîne(s) de diffusion française Série club
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 10
- Durée 42 minutes
Au 17ème siècle, dans le Massachusetts, la ville de Salem est le lieu de tous les mystères. Occulte et surnaturel y ont pleinement leur place et les sorcières ne sont pas loin...
Informations sur
- Nom original de la série Salem
- Créateur Adam Simon Brannon Braga
- Dates 2014-2016
- Genre Fantastique Horreur
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale WGN America
- Chaîne(s) de diffusion française Netflix
- Nombre de saison(s) 3
- Nombre d'épisodes 36
- Durée 42 minutes
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Informations sur
- Nom original de la série Scream Queens
- Créateur Ian Brennan Brad Falchuk Ryan Murphy
- Dates 2015-2016
- Genre Horreur Mystère Adolescence
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale Fox
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 23
- Durée 42 minutes
Plus de 30 ans après les événements tragiques qui ont chamboulé la vie d'Ash Williams, les forces du mal sont de retour. Les deadites reviennent parmi nous et sont bien décidés à éradiquer les humains de la planète. Accompagné de ces deux acolytes, Pablo et Kelly, Ash est le dernier espoir des Hommes...
Informations sur
- Nom original de la série Ash vs Evil Dead
- Créateur Ivan Raimi Sam Raimi Tom Spezialy
- Dates 2015-2018
- Genre Horreur Fantastique Zombies
- Pays de production États Unis
- Chaîne(s) de diffusion originale Starz
- Chaîne(s) de diffusion française OCS Choc
- Nombre de saison(s) 3
- Nombre d'épisodes 28
- Durée 30 minutes
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Stan Against Evil, Z Nation...
- Bande originale