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2006, Sam Tyler est un brillant commissaire de police à Manchester. Lors d’une enquête, alors qu’il traque un serial killer qui a kidnappé sa petite amie, Maya, il est violemment percuté par une voiture. A son réveil, Sam est désorienté, sa voiture n’est plus la même et ses vêtement ont un look rétro, il est à présent en 1973 ! Il est désormais chef inspecteur sous les ordres du chef Gene Hunt, un homme coriace aux méthodes bien différentes des siennes. Tout en s’imprégnant de sa nouvelle vie, Sam essaye de comprendre pourquoi il se trouve propulsé dans les années 70. Est-il mort ? Est-il dans le coma ? Ou bien a-t-il voyagé dans le temps ?
Informations sur
- Nom original de la série Life on Mars
- Créateur Matthew Graham
- Dates 2006-2007
- Genre DramePolicier
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
- Chaîne(s) de diffusion française 13ème rue
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 16
- Durée 52 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Life on Mars (US), Ashes to Ashes...
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Critique
Le voyage dans le temps est un thème que j’affectionne particulièrement que ce soit dans la littérature, au cinéma ou dans les séries télévisées. C’est donc avec un grand plaisir que j’ai regardé l’intégralité de Life on Mars. Avant de rentrer plus à même dans la série, parlons tout d’abord de quelques points qui la composent.
Life on Mars compte en tout et pour tout deux saisons de huit épisodes chacune. Certes cela fait peu mais sache que cela dépend entièrement de la volonté des créateurs qui souhaitaient arrêter la série au terme des seize épisodes. Une bonne chose quand on sait le nombre de shows qui sont annulés en cours de diffusion et qui malheureusement n’ont pas de fin digne de ce nom. Ici, il y a bien un épisode qui clôture à merveille les aventures de Sam Tyler, pas de déception à avoir de côté-là.
Concernant le format, la série évolue sur des épisodes d’une durée de 1 heure chacun. Pour tout vous dire, j’ai eu du mal au cours de la première saison à suivre certains épisodes qui, même s’ils étaient de qualité, avaient une petite perte de rythme de temps à autre. Une critique négative qui se transforme en bon point lors de la seconde saison qui maintient tout au long de ses 8 épisodes un rythme effréné avec des intrigues plus palpitantes les unes que les autres.
Pour achever l’aspect "technique", il convient de parler de la musique présente dans la série. Le titre Life on Mars est bien évidemment tiré de la chanson éponyme de David Bowie, une chanson qui suivra Sam Tyler tout au long de ses aventures. Pour le reste de la bande originale, on peut noter l’effort fait au niveau du choix des musiques qui nous fait voyager avec Lou Reed, Blue Oyster Cult, Deep Purple, Pink Floyd, The Who, The Rolling Stones, Roxy Music, Cream, Nina Simone, Santana, et bien d'autres.
Entrons maintenant dans le vif du sujet. Life on Mars est tout simplement une excellente série. On rentre vite dans l’univers de Sam Tyler et tout comme lui, on essaye de comprendre ce qu’il fait en 1973. L’immersion se fait d’autant plus facilement quand on rencontre les nouveaux collègues de Sam avec notamment le très charismatique Gene Hunt. Sur ce point, Philip Glenister (Gene Hunt) joue remarquablement bien le flic pourri au grand cœur. Un homme que l’on aime détester pour ses abus, ses colères, ses excès et ses répliques chocs qui font mouche à chaque fois. John Simm (Sam Tyler) est également un acteur de talent qui fait très bien ressortir la détresse de Sam Tyler. A noter que le comédien est apparu dans le double épisode final de la saison 3 de l’excellentissime série Doctor Who. Je vous parle de cette apparition étant un adepte du Doctor et car c’est son apparition dans ces deux épisodes qui m’a poussé à en savoir plus sur l’acteur et donc sur Life on Mars.
Concernant mon avis sur le final et plus globalement sur ce qui a conduit Sam à se retrouver dans les années 70, je ne t'en dirais pas trop pour ne pas te gâcher le plaisir de la découverte. Je peux clairement t'avouer que l’orientation prise par les scénaristes ne m’a en aucun cas déçu. L’histoire se tient de bout en bout et le final avec la musique de David Bowie est magnifique.
Life on Mars est donc une très bonne série de science-fiction policière qui a su tirer son épingle du jeu parmi toutes les séries policières qui existent. Une bande son et des comédiens de qualité, des décors qui, même s’ils reviennent souvent, tiennent la route et permettent de développer une ambiance toute particulière dans cette Angleterre sinistre et industrialisée des années 70, et un humour noir très appréciable voire délectable quand Gene y met son grain de sel. J’encense peut-être trop la série mais elle le mérite.
Sache qu’il existe également un spin-off de Life on Mars qui se nomme Ashes to ashes. Une adaptation de Life on Mars a vu le jour aux États-Unis en 2008. Adaptation qui n'a pas connule même succès que sa grande soeur. La production s'est arrêtée au bout d'une seule saison.
- Bande originale
Le père Jacob est un prêtre en charge de découvrir des preuves de miracles. Il s’occupe également de cas de possessions et réalise dans ce cadre-là des exorcismes. Au cours d’une de ses missions, il constate une augmentation de faits mystérieux. Il se retrouve alors vite confronté à une lutte entre le Bien et le Mal et doit prendre part à cette guerre inévitable.
Informations sur
- Nom original de la série Apparitions
- Créateur Joe Ahearne Nick Collins
- Dates 2008 - 2008
- Genre Drame Fantastique Religion
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 6
- Durée 50 minutes
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Critique
Quand on décide de créer une œuvre télévisuelle ou cinématographique, il y a bien des sujets délicats à traiter. La religion fait inévitablement partie de ses thèmes subjectifs qui sont bien souvent la porte ouverte à des allégations tendancieuses. Heureusement, Apparitions est loin d’être une série religieuse. Du moins, elle n’est pas que ça. Elle est avant tout un thriller fantastique évoluant dans la sphère religieuse.
Et pourtant, au fil du premier épisode, le téléspectateur peut se poser des questions quant au bien fondé de la série et aux orientations prises par les scénaristes. C’est à la fin de cet épisode et par la suite que l’évolution fantastique de la série se fait ressentir. Il n’y a plus aucun doute à avoir lorsque le Père Jacob, tel un super héros de la religiosité, est prêt à pratiquer des exorcismes sur tout ce qui lui semble louche. Le "Super Père" s’ancre alors comme un véritable héros avec ses propres pouvoirs et ses propres croyances. La religion est alors presque mise de côté pour laisser place à un pur spectacle de fiction.
Certes, certains téléspectateurs seront totalement déroutés au fil des épisodes et lâcheront l’affaire sans en garder un souvenir impérissable. Il faut toutefois recadrer les choses et ne pas voir Apparitions comme une série de super héros. Cette allégorie à un Superman-like est peut-être un peu poussée, mais elle reste crédible au vu de l’évolution du personnage du Père Jacob au fil des épisodes. C’est en montrant le rôle crucial et quasi divin de ce personnage que l’univers de la série s’impose et permet de profiter pleinement du spectacle.
Mais dans tout ça, quel est le discours par rapport à la religion ? Ici, pas de jugement de valeur. On a droit à un Père Jacob ouvert d’esprit, peut-être un peu trop symptomatique d’une société qui se veut tolérante à la surface et bien plus sectaire dans ses strates inférieures. Bref, le discours se veut neutre et développe principalement l’éternel message dichotomique de la lutte du Bien contre le Mal.
Finalement, qu’y aurait-il à retenir de la série et qu’est-ce qui fait d’Apparitions une fiction intéressante ?
En fait, la série est très bien écrite et remarquablement interprétée. Martin Shaw, alias Père Jacob, a toujours rêvé d’interpréter un exorciste. C’est chose faite avec cette série et on peut dire qu’il nous le rend bien en nous offrant une interprétation sans la moindre fausse note.
En résumé, une série à conseiller aux adeptes de fantastique et d’exorcismes. Les curieux pourront également y jeter un œil, mais le mieux est que chacun se fasse son avis. En tout cas, saluons le travail de nos amis anglais qui savent, à leur habitude, nous livrer des programmes originaux et de qualité.
Bernard Black est un libraire acariâtre qui tient une librairie londonienne du nom de "Black Books". Sa passion : rester seul, au calme, un bon bouquin dans une main, un verre de n’importe quel pinard dans l’autre et une cigarette au bec. Cet homme détestable a pourtant deux amis dans sa vie. Manny, son nouvel employé légèrement étrange, et Fran sa partenaire de boisson de longue date. Entrez dans "Black Books" et découvrez ces trois énergumènes qui vous feront mourir de rire...
Informations sur
- Nom original de la série Black Books
- Créateur Graham Linehan Dylan Moran
- Dates 2000 - 2004
- Genre Comédie What the fuck
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale Channel 4
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +, Comédie !, France 4, TMC
- Nombre de saison(s) 3
- Nombre d'épisodes 18
- Durée 30 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
The IT Crowd, Green Wing, Friday Night Dinner, Monty Python's Flying Circus, Blackadder...
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Critique
Black Books, voilà une comédie déjantée qui ne pourra pas te laisser de marbre. Cependant, avant de rentrer dans l’univers farfelu de Bernard, Manny et Fran, quelques mises en garde sont nécessaires. En effet, pour apprécier Black Books, il faut aimer le ridicule, apprécier les situations rocambolesques, supporter l’absurde, adorer le burlesque, bref vénérer l’humour british. Alors si t'es paré·e à subir le visionnage de 18 épisodes plus débiles les uns que les autres, c’est parti !
Avec Black Books, ce n’est pas compliqué, on aime ou on n’aime pas. Il n’y a pas de demi-mesure. Soit on rentre de suite dans le délire, soit on trouve la série à la limite du débile. Mais quand on aime ce qui est idiot, il n’y a pas de souci, la rencontre avec Bernard et ses acolytes ne peut que s’avérer mortellement drôle.
Certains verront dans cette comédie la représentation des nouveaux Monty Python, et c’est vrai qu’on n’en est pas loin. Le show rend véritablement hommage à toute la scène comique anglaise. Et si je parle de "scène", c’est pour mettre en avant le côté théâtral de Black Books. La plupart des histoires se déroulent presque uniquement dans la librairie de Bernard. Un huis clos où évoluent à tour de rôle ou ensemble, Bernard l’irascible alcoolique, Fran la délurée également alcoolique et Manny le souffre douleur de Bernard. Les dialogues fusent et un jeu de va-et-vient se met alors en place, donnant à la série un éternel mouvement qui n’est pas sans rappeler le dynamisme que l’on peut retrouver au théâtre.
Le seul regret que l’on peut avoir concerne le nombre d’épisodes. Seulement 18 épisodes composent les 3 saisons de la série. 18 épisodes répartis sur une période de 5 ans de production, c'est-à-dire une saison presque tous les deux ans. C’est peu et c'est bien dommage car suivre quelques aventures de plus de nos amis libraires londoniens n’aurait pas été un luxe.
Plus d'infos sur la série dans l'article Black Books, la série anglaise culte qui va te faire mourir de rire
Lors d’une soirée, Ben Coulter fait la rencontre de Melanie. Ils passent du bon temps ensemble dans les rues de Manchester puis chez la jeune fille. Plus tard, dans la nuit, Ben se réveille et découvre le corps sans vie de Melanie qui a été poignardée. Arrêté par la police, il est accusé du meurtre de la jeune femme. Ben se retrouve alors endigué dans un système judiciaire bien compliqué qui l’envoie en prison où il va devoir apprendre à survivre avec les autres détenus...
Informations sur
- Nom original de la série Criminal justice
- Créateur Peter Moffat
- Dates 2008-2009
- Genre Drame Judiciaire
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 10
- Durée 58 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
The night of, Silk, The whole truth, Close to home...
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Critique
Pour l'été 2008, la BBC a souhaité refroidir un peu ses téléspectateurs en leur offrant une mini-série de 5 épisodes sur la vie de Ben Coulter, un jeune garçon inoffensif qui va découvrir malgré lui les méandres du système judiciaire britannique. Et il est vrai que cette série a pour don de refroidir quiconque la regarde. L’atmosphère qu’elle dégage, les acteurs, les musiques et autres ambiances sonores, tout est là pour nous acculer dans nos propres craintes et faire ressortir chez nous nos plus profonds sentiments.
C’est donc avec la surprise la plus totale que je me suis laissé embarquer dans le monde devenu glauque de Ben. Avec lui, j’ai souffert, j’ai eu peur, j’ai espéré et surtout j’étais là pour le soutenir. Vous me direz que c’est certainement ridicule, mais une fois plongé dans la série on ne peut que se mettre à la place de Ben et le soutenir pour espérer une issue heureuse à ce drame.
Il faut néanmoins rendre à César ce qui est à César et saluer le travail d’interprète de Ben Whishaw (certains auront pu l’apprécier au cinéma notamment dans Le Parfum : histoire d'un meurtrier) qui est impeccable. Le comédien est bluffant, il fait pénétrer le téléspectateur rapidement dans la tête torturée de Ben Coulter et sans aucune fausse note. Son interprétation est à la fois touchante et sincère. Il communique parfaitement la douleur du jeune Coulter amenant le public à ressentir les mêmes émotions. Les autres comédiens et comédiennes présents dans la série font également du bon travail mais on retiendra principalement celui de Ben Whishaw que j’espère revoir très prochainement dans un autre projet que ce soit télévisuel ou cinématographique.
Criminal justice est donc une mini-série que je conseille vivement aux personnes accrocs aux fictions dramatiques. Elle plaira certainement à ceux qui ont apprécié l’univers carcéral dur et infâme d'Oz, sans pour autant rivaliser entièrement avec cette dernière. Criminal justice évolue dans son propre univers et a su en 5 épisodes imposer une atmosphère impeccable que beaucoup de séries ont encore des difficultés à faire au bout de plusieurs saisons.
Mise à jour : la série a finalement eu une saison 2 avec d'autres personnages et une adaptation sur la chaîne américaine HBO : The Night Of.
L’Angleterre connaît un drame sans précédent. Les morts reviennent à la vie et attaquent la population. Leur nombre s’accroît au fur et à mesure ne laissant qu’une infime chance aux survivants de s’en sortir. Une poignée de personnes ignore encore le massacre qui fait rage dans toute l’Angleterre. Il s’agit des membres de l’émission de télé-réalité "Big Brother". Les 7 participants et quelques membres du staff de l’émission se retrouvent vite confrontés à leur pire cauchemar...
Informations sur
- Nom original de la série Dead set
- Créateur Charlie Brooker
- Dates 2008-2008
- Genre Horreur Zombies
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale Channel 4
- Chaîne(s) de diffusion française CinéCinéma Frisson, Arte
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 5
- Durée 45 minutes + 30 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
The Walkind Dead.
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Critique
C’est l’illustre philosophe anglais Thomas Hobbes qui disait "homo homini lupus" ("l’homme est un loup pour l’homme"), en d’autres termes l’homme est capable du pire et ce même envers ses semblables. Cette citation colle parfaitement à la série horrifique que Channel 4 a diffusée sur son antenne en octobre 2008.
Au fil des 5 épisodes on a l’occasion de rencontrer des personnages à la fois attachants et détestables. Détestables car dès qu’il s’agit de survie, l’homme devient un être exécrable prêt à tout pour sauver sa vie et ce au péril de la vie des autres. Les zombies qui sont eux à "l’état de nature" n’ont aucune règle. Un rapprochement peut allègrement être fait avec les survivants qui eux aussi sont tentés d’outrepasser les règles pour survivre. Les zombies et les survivants s’entretuent et pourtant ils ne sont pas si différents les uns des autres. Je n’irai pas plus loin dans cette pseudo analyse philosophique de "l’état de nature" des zombies et des hommes en danger car là n’est pas le propos de cette critique. Je tenais simplement à pointer du doigt que Dead set a su reprendre intelligemment les clés qui font un bon film de zombie.
Dead set nous plonge donc habilement dans un huis clos où scènes gores et scènes psychologiques sont remarquablement entremêlées. Les adeptes de films sur les morts-vivants se délecteront devant la série qui ne lésine pas sur les litres d’hémoglobine versés, sur les démembrements, sur les explosions de crâne ou encore sur les tripailles à l’air.
A côté de cette touche crade et à la limite du soutenable par moment, le show alimente parfaitement la psychologie de ses personnages. Ces derniers perdent le contrôle à tour de rôle et il est très intéressant de les voir se quereller, se rapprocher et se manipuler les uns les autres.
Mais ce qui fait l’originalité de la mini-série est bien entendu le lieu où se déroule l’action. Imagine si en 2001 lorsque Loft Story était diffusée, des zombies avaient attaqué le plateau pour dévorer et écarteler Loana, Aziz ou Jean-Edouard... qui n’en a pas rêvé ? Avoue que si tu n’y as pas pensé, ça aurait pu être bien fun dans la piscine !
Il fallait quand même y penser, et c’est Charlie Brooker, le créateur de Dead set, qui nous offre cette idée saugrenue mais des plus intéressantes surtout à la fin quand on voit la télé diffuser les images en direct du loft, ce dernier étant ravagé laissant les zombies errer parmi des flaques de sang. Une bien belle image de notre société gouvernée par les médias et les trop nombreuses émissions débilitantes que sont les shows de télé-réalité.
Ghost Squad était une unité secrète chargée d’enquêter sur la corruption policière. Elle a été officiellement dissoute en 1998. Mais des rumeurs de son existence persistent...
Amy Harris, jeune détective de la police anglaise, se retrouve impliquée dans une sale affaire qui mêle des officiers de police. Elle enquête sur cette affaire ce qui l’a conduit par la suite à intégrer l’unité Ghost Squad.
Informations sur
- Nom original de la série The Ghost Squad
- Créateur Tom Grieves
- Dates 2005-2005
- Genre Drame Policier
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale Channel 4
- Chaîne(s) de diffusion française Canal +
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 8
- Durée 45 minutes
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Critique
La liste des séries policières est longue et il semble difficile d’en faire le tour. Parmi les copshows qui fleurissent à foison, outre-Atlantique notamment, il est possible de découvrir de temps en temps des petites perles qui méritent vraiment de s’arrêter dessus et de prendre le temps de les regarder. Tel est le cas avec Ghost Squad qui ne dure malheureusement que 8 petits, trop petits, épisodes !
La série est un vrai bijou proposant aux téléspectateurs de découvrir une face cachée des forces de l’ordre. Certes, il n’y a rien de novateur à suivre les aventures de ripoux. Néanmoins, Ghost Squad ne s’arrête pas seulement à nous présenter des flics qui abusent du système, elle s’attache, par le biais de son personnage principale, Amy, à nous dévoiler un peu plus les abus et surtout comment une cellule secrète est capable d’infiltrer les brigades de police pour faire tomber les policiers criminels. La mise en scène et le déroulement du scénario est la plupart du temps bien amené, ce qui a pour finalité de déstabiliser le téléspectateur qui ne sait plus sur quel pied danser. Ce policier est-il foncièrement mauvais ? Y a-t-il une once de bon jugement dans ce qu’il a fait ? La Ghost Squad ne va-t-elle pas trop loin ? Des questions qui nous taraudent à chaque épisode et qui permettent fondamentalement d’adhérer à la série.
L’autre aspect positif est le personnage d’Amy. Ce brin de jeune femme est des plus charmants, et au fil des épisodes il est difficile de ne pas s’inquiéter des situations délicates dans lesquelles elle évolue. Elaine Cassidy (Harper’s Island), l’interprète d’Amy, nous livre un très bon jeu d’acteur, au même titre que Jonas Armstrong (Robin des bois), Pete dans la série, même si celui-ci se fait plus rare.
Une séries policière très agréable à suivre et qui aurait mérité une saison 2 pour approfondir le métier difficile dans lequel est plongée Amy et également pour développer les relations entre les personnages principaux. Une adaptation américaine aurait dû voir le jour en 2006 sur la Fox. De son côté, France 2 devrait proposer une adaptation française prochainement, en espérant qu’elle s’inspirera amplement de sa consœur d’outre-Manche.
Cassie Hughes est une jeune étudiante qui suit ses cours au lycée privé de Mendenham Hall. Sous des apparences de fille tranquille et sérieuse, se cache un terrible secret ou plutôt une malédiction qui a frappé sa famille. Elle se découvre des pouvoirs de sorcière et lutte contre les Nephilim, des anges déchus, tout en essayant de mener sa vie d’étudiante le mieux possible...
Informations sur
- Nom original de la série Hex
- Créateur Brian Grant
- Dates 2004-2005
- Genre Fantastique
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale Sky One
- Chaîne(s) de diffusion française M6, W9
- Nombre de saison(s) 2
- Nombre d'épisodes 18
- Durée 42 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
Buffy contre les vampires, The Winchesters, Salem, Penny Dreadful, Legacies, Charmed...
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Critique
Hex est l’archétype de la série qui avait un bon potentiel de départ et qui malheureusement s’est essoufflée au cours de la seconde saison pour ne laisser place qu’à une banale série fantastique.
Les débuts du show étaient plus intéressants. En effet, les scénaristes nous ont offert une série dans la lignée de Buffy contre les vampires avec ce petit plus qui est de montrer et de dire les choses sans détour. La série parle ouvertement de sexe, de relations homosexuelles, d’alcool, de drogue, etc. On perçoit tout de suite la différence entre la culture américaine qui est dans un sens obligée d’arrondir les angles en parlant de tels sujets et la culture britannique qui est plus communicative. Pourtant il est vrai que ces thèmes font partie du quotidien de tous les adolescents. Et c’est en cela que Hex se démarquait et frappait fort. Un point positif non négligeable mais qui n’est pas suffisant pour rattraper les lacunes inhérentes à la série.
L’un des points négatifs est bien entendu la disparition du personnage de Cassie dès le deuxième épisode de la seconde saison.
Christina Cole dans Hex
L’actrice Christina Cole a décidé de quitter le show et est remplacée par la comédienne Laura Pyper. Laura n’interprète pas le rôle de Cassie mais celui d’Ella, une autre sorcière venue combattre les forces du mal. A mon goût, le scénario s’est un peu perdu à ce moment-là. Cassie n’est plus là mais l’histoire doit continuer. L’intervention du personnage d’Ella n’est pas très heureuse même si au final la sauce prend assez bien tout en ayant dérouté les téléspectateurs pendant quelques épisodes.
Un autre point curieux de la série est la façon dont tant Cassie, Ella ou encore Thelma ont de traiter les affaires qui les entourent. Ces personnages sont pourtant les héroïnes ayant des pouvoirs importants, or elles se retrouvent constamment dans les pires situations en commettant des erreurs que même nous, simple humain, ne commettrions pas. Un aspect rageant qui laisse penser que les personnages ont un haut taux de stupidité dans leurs gènes...
Un autre point dérangeant concerne Thelma. En soi son personnage est des plus sympathiques. Elle incarne la meilleure amie, elle est drôle, charmeuse et serviable. Néanmoins, il est à noter qu’elle est morte et toutes ses interactions avec les vivants sont réellement déconcertantes. Thelma arpente les couloirs du lycée en mangeant ou portant des objets et personne ne remarque les dits objets en mouvement. Une interprétation ectoplasmique étrange et donc une personnification des revenants que je trouve dans d’autres séries plus judicieuse.
Pour terminer, un conseil si tu souhaites te lancer dans cette série. Regarde-la en version originale. La version française est déplorable et saccage la série. Il s’en dégage une forte impression de surjouer de la part des comédien·ne·s, ce qui n’est pourtant pas le cas dans la version originale. Un conseil que je te recommande d'appliquer pour tout oeuvre cinématographique ou télévisuelle...
Saddam Hussein est un chef d’état connu de tous qui a fait les grands titres des journaux du monde entier. Qui est véritablement cet homme ? "House of Saddam" s’attache, en 4 épisodes d’une heure, à retracer la vie de Saddam Hussein de 1979 à 2006, pour nous présenter à la fois l’homme politique, le dictateur et le chef de famille.
Informations sur
- Nom original de la série House of Saddam
- Créateur Alex Holmes Stephen Butchard Sally El Hosaini
- Dates 2008-2008
- Genre Drame Guerre Historique Biopic
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale BBC
- Chaîne(s) de diffusion française Orange Cinémax, NRJ12
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 4
- Durée 52 minutes
-
Critique
Autant je disais pour Generation kill qu’il était très difficile et délicat d’appréhender une série abordant le thème de la guerre, autant pour House of Saddam la tâche s’avère bien plus compliquée. Il suffit de surfer sur la Toile pour se rendre compte que cette série amène obligatoirement un débat autour du personnage qu’est Saddam Hussein et de tout ce qui peut accompagner cette figure devenue emblématique. C’est compréhensible et tout à fait légitime, mais dans un souci d’impartialité et également parce que je ne suis ni historien ni spécialiste géopolitique, je vais m’abstenir de porter un quelconque jugement sur l’histoire présentée. Étant sur un site spécialisé dans les séries, je vais m’attacher simplement à vous donner mon humble avis sur ce qui m’a été donné de voir.
Précisons que la série a été écrite par Alex Holmes et Stephen Butchard. Les deux auteurs ont fait des recherches pendant près de deux ans, et ont mené des entretiens avec des membres du régime de Saddam. Le but était pour les deux hommes de réaliser une mini-série réelle et non basée sur de simples faits. Holmes précise même dans une interview qu’au fil de ses recherches sur Saddam, il a découvert que la vie de celui-ci avait autant de qualités qu’une histoire shakespearienne ou qu’un film de gangster : un fils rebelle, une femme glamour, un gendre renégat, etc. bref de quoi alimenter un scénario ancré sur la vie de Saddam Hussein vue de l’intérieur.
Donc pas d’appréhension à avoir quand on se lance dans la série. Sans être expert de la situation irakienne et de l’histoire de ce pays, vous pouvez vous jeter sur cette série qui est, du début à la fin, très intéressante à suivre. Les comédiens et comédiennes jouent à la perfection. Il convient tout de même de saluer particulièrement Yigal Naor, l’interprète de Saddam Hussein, qui est éblouissant. Il nous fait pénétrer dans la folie de son personnage et l’immersion dans le monde impitoyable de cet homme ne laisse pas insensible.
Yigal Naor dans House of Saddam
House of Saddam est donc une série que je conseille vivement aux personnes qui sont curieux d’en apprendre plus sur l’homme qu’est Saddam Hussein. Ce n’est en rien une curiosité mal placée mais plutôt le côté passionnant de la chose, c’est-à-dire en apprendre plus sur un homme qui a fait l’Histoire, que ce soit en bien ou en mal. Qui est-il ? Pourquoi a-t-il agi de la sorte ? Des questionnements intéressants si on veut comprendre l’histoire de ce dictateur.
Vince McKee est un simple chauffeur de taxi. Sa vie est chamboulée le jour où il décide de devenir le chauffeur pour un gang de criminels...
Informations sur
- Nom original de la série The Driver
- Créateur Danny Brocklehurst Jim Poyser
- Dates 2014-2014
- Genre Drame Mini série
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale BBC One
- Chaîne(s) de diffusion française /
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 3
- Durée 60 minutes
Un agent secret britannique démissionne de son poste et quitte le bureau avec fracas. Il rentre chez lui au volant de sa Lotus. Dans son appartement, il prépare ses valises afin de quitter Londres, et c’est à cet instant précis qu’il est enlevé. À son réveil, il se retrouve dans un lien dénommé le Village où vit toute une communauté. Tous les habitants qui la constituent sont identifiés par un numéro, l’usage des noms y est prohibé. L’agent secret est désigné comme étant le Numéro 6. Face à ces habitants, il y a les geôliers qui n’ont de cesse d’obtenir des informations sur la démission du numéro 6. Ce dernier aura pour objectif de savoir qui se cache derrière le Numéro 1 et de s’enfuir du Village... Bonjour chez vous !
Informations sur
- Nom original de la série The Prisoner
- Créateur George Markstein Patrick McGoohan
- Dates 1967-1968
- Genre Drame Science fiction Mystère
- Pays de production Royaume Uni
- Chaîne(s) de diffusion originale ITV
- Chaîne(s) de diffusion française TF1, M6, Série Club
- Nombre de saison(s) 1
- Nombre d'épisodes 17
- Durée 52 minutes
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Si tu as aimé cette série, tu aimeras aussi
The Prisoner (2009), Persons Unknown, Meadowlands, Lost, Westworld, Wayward Pines, Twin Peaks...
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Critique
La question à se poser quand on a vu la série Le prisonnier, est la suivante : qu’est-ce que j’ai compris ? En d’autres termes, quelle est l’interprétation que l’on peut apporter à cette série télévisée ?
En effet, Le prisonnier est une fiction qui fait réfléchir et qui amène inexorablement le téléspectateur à se remettre en question. Chacun y voit ce qu’il a envie d’y voir, mais dans tous les cas, on peut affirmer que le Numéro 6 fait quelque part partie de nous. Il est possible de voir dans chaque élément qui constitue la série une allégorie de notre société :
- - le Village est le symbole de notre société et des barrières que celle-ci érige devant l’Homme ;
- - le Numéro 1est tel un Dieu pour tous les humains qui habitent l’île ;
- - le Numéro 6 est le représentant de l’homme libre qui cherche à comprendre le pourquoi du comment ;
- - et pour ce qui est des numéros 2, il sont les souverains de chaque être et appliquent les règles au nom d’une entité supérieure.
Le Village peut être également considéré comme un lieu d’expériences scientifiques sur les être humains. C’est au téléspectateur de prendre parti et de choisir son camp dans toutes les explications et les théories possibles.
Patrick McGoohan, acteur (Numéro 6) et créateur de la série, nous propose ici une œuvre en avance sur son temps qui a connu son heure de gloire bien après sa première diffusion en 1967. Le prisonnier se veut être une réflexion sur la condition humaine, le libre arbitre, la liberté et le pouvoir.
Cette série, bien que difficile d’approche car le téléspectateur entre dans un univers hors norme et ne comprend pas bien dès le départ où on l’amène, reste une oeuvre emblématique des années 60 tant au niveau esthétique que scénaristique.
Depuis, nombre de séries ont été influencées par Le prisonnier sans pour autant arriver à reproduire la qualité de celle-ci. Pour n’en citer qu’une : Lost.
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Le savais-tu ?
Dans la série culte des années 60, Le Prisonnier, cette énorme boule blanche est un ballon gardien aussi appelé le Rôdeur. En VO, son nom est Rover.À l'origine, ce ballon aurait dû être une sorte de garde mécanique, à la fois encombrant et pas discret. La production a finalement préféré quelque chose de plus aérien et énigmatique.
Coup de maître car ce ballon inquiétant est devenu un objet culte de la série avec l'inoubliable Patrick McGoohan.