1967-1968
Un agent secret britannique démissionne de son poste et quitte le bureau avec fracas. Il rentre chez lui au volant de sa Lotus. Dans son appartement, il prépare ses valises afin de quitter Londres, et c’est à cet instant précis qu’il est enlevé. À son réveil, il se retrouve dans un lien dénommé le Village où vit toute une communauté. Tous les habitants qui la constituent sont identifiés par un numéro, l’usage des noms y est prohibé. L’agent secret est désigné comme étant le Numéro 6. Face à ces habitants, il y a les geôliers qui n’ont de cesse d’obtenir des informations sur la démission du numéro 6. Ce dernier aura pour objectif de savoir qui se cache derrière le Numéro 1 et de s’enfuir du Village... Bonjour chez vous !
The Prisoner (2009), Persons Unknown, Meadowlands, Lost, Westworld, Wayward Pines, Twin Peaks...
La question à se poser quand on a vu la série Le prisonnier, est la suivante : qu’est-ce que j’ai compris ? En d’autres termes, quelle est l’interprétation que l’on peut apporter à cette série télévisée ?
En effet, Le prisonnier est une fiction qui fait réfléchir et qui amène inexorablement le téléspectateur à se remettre en question. Chacun y voit ce qu’il a envie d’y voir, mais dans tous les cas, on peut affirmer que le Numéro 6 fait quelque part partie de nous. Il est possible de voir dans chaque élément qui constitue la série une allégorie de notre société :
Le Village peut être également considéré comme un lieu d’expériences scientifiques sur les être humains. C’est au téléspectateur de prendre parti et de choisir son camp dans toutes les explications et les théories possibles.
Patrick McGoohan, acteur (Numéro 6) et créateur de la série, nous propose ici une œuvre en avance sur son temps qui a connu son heure de gloire bien après sa première diffusion en 1967. Le prisonnier se veut être une réflexion sur la condition humaine, le libre arbitre, la liberté et le pouvoir.
Cette série, bien que difficile d’approche car le téléspectateur entre dans un univers hors norme et ne comprend pas bien dès le départ où on l’amène, reste une oeuvre emblématique des années 60 tant au niveau esthétique que scénaristique.
Depuis, nombre de séries ont été influencées par Le prisonnier sans pour autant arriver à reproduire la qualité de celle-ci. Pour n’en citer qu’une : Lost.
Dans la série culte des années 60, Le Prisonnier, cette énorme boule blanche est un ballon gardien aussi appelé le Rôdeur. En VO, son nom est Rover.
À l'origine, ce ballon aurait dû être une sorte de garde mécanique, à la fois encombrant et pas discret. La production a finalement préféré quelque chose de plus aérien et énigmatique.
Coup de maître car ce ballon inquiétant est devenu un objet culte de la série avec l'inoubliable Patrick McGoohan.
Mes 5 séries incontournables :
Six feet under, Breaking Bad, Buffy contre les vampires, The Office, Les Soprano.
Comments est propulsé par CComment